France
September 14, 2017
Après une récolte 2016 marquée par des niveaux de rendements très bas et de faibles poids spécifiques, la production française de blé tendre retrouve des niveaux satisfaisants tant en termes de quantité que de qualité. Retour sur les résultats définitifs de l’enquête sur la qualité de la collecte pilotée par FranceAgriMer en partenariat avec ARVALIS – Institut du végétal, conduite sur 508 échantillons de blé tendre prélevés à l’entrée des silos.
Malgré des conditions climatiques difficiles au printemps, la production française de blé tendre est évaluée à 37,8 millions de tonnes (+ 6 % par rapport à la moyenne 2012-2016). Les rendements sont estimés à 73,4 q/ha à l’échelle nationale.
12,3 % : c’est le taux de protéines moyen national
D’un point de vue qualitatif, la teneur en protéines moyenne est élevée, y compris pour les parcelles affichant de hauts niveaux de rendements. 91 % des blés ont un taux de protéines supérieur à 11,5 %. La moyenne nationale s’établit à 12,3 %.
Côté poids spécifique, on observe une certaine hétérogénéité qui s’explique par une variabilité dans l’intensité et la fréquence des pluies survenues en fin de cycle. Néanmoins la récolte permet de répondre aux besoins des marchés, avec un poids spécifique national moyen à 77,2 kg/hl. Près de 75 % des blés dépassent les 76 kg/hl.
Par ailleurs, les temps de chute de Hagberg répondent aux cahiers des charges des utilisateurs, malgré des pluies de fins de cycle localisées.
Une qualité boulangère au top !
Sur le plan de la qualité technologique, la force boulangère atteint 196 de moyenne. Les pâtes présentent des P/L moyens de l’ordre de 0,7 et 95 % des blés sont inférieurs à 1. La qualité boulangère devrait répondre à la majorité des utilisations en panification, avec notamment de très bons résultats de note de pâte et de pain et de très beaux volumes.
Pour en savoir plus, téléchargez les résultats définitifs de l’enquête qualité entrée collecteurs de FranceAgriMer et ARVALIS – Institut du végétal (pdf).
Benoît MELEARD, Adeline STREIFF (ARVALIS – Institut du végétal), Marion PHILIPPE(FranceAgriMer)
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