France
March 18, 2016

La recherche et le développement ne pourront aboutir à de nouvelles solutions efficaces de lutte contre les ravageurs, qu’elles soient biologiques ou génétiques, d’ici le 1er septembre 2018. La décision de l’Assemblée Nationale va donc laisser les agriculteurs sans solution de substitution efficace et les obliger à multiplier les traitements foliaires insecticides, avec des impacts négatifs pour l’environnement.

Les semenciers sont soucieux de la santé des abeilles qui jouent un rôle indispensable pour la pollinisation des productions de semences et investissent pour protéger les pollinisateurs :

• Plus de 15% de leur chiffre d’affaires est consacré à la R&D, notamment pour la création de variétés résistantes aux maladies et aux insectes ;
• La qualité des semences traitées est certifiée via des référentiels « Plan Qualité Poussière » et « European Seed Treatment Assurance ». Depuis la mise en place de ces démarches, les entreprises ont réduit par trois les taux de poussières émises lors de semis de semences traitées.

Cette décision n’est pas la solution au déclin de populations d’abeilles, qui est un phénomène multifactoriel. Par contre, elle impactera la production de semences en France qui ne bénéficiera pas de solutions technique efficaces contrairement à nos compétiteurs.

Nous espérons qu’à l’occasion des débats en 2ème lecture au Sénat, les sénateurs prendront en compte l’avis de l’ANSES de janvier dernier pour adapter les conditions d’emploi des produits aux risques objectifs ainsi que les conséquences pour la production agricole française et reviendront sur cette interdiction.

Website: http://www.ufs-semenciers.org

Published: March 18, 2016