France
September 20, 2022
La station de recherche et d’expérimentation d’ARVALIS – Institut du végétal à Villers-Saint-Christophe (Aisne) a été inaugurée le 16 septembre 2022 par François Jacques, secrétaire général de l’institut, et Didier Lombart, président de la commission d’orientation professionnelle des Hauts-de-France. L’évènement s’est déroulé en présence de Corinne Minot, sous-préfète de Saint-Quentin, Denis Pype, président de la commission agriculture-agroalimentaire au conseil régional des Hauts-de-France et Frédérique Macarez, présidente de l'agglomération du Saint-Quentinois. Près de 250 personnalités étaient présentes dont de nombreux représentants des filières et acteurs du tissu agricole et économique local : illustration de la volonté de l’institut de développer des partenariats. La station a vocation à accompagner les producteurs et les filières vers des agricultures de précision, performantes et engagées dans la transition agroécologique.
De gauche à droite : Cyril Hannon, responsable de la station de recherche et d’expérimentation de Villers-Saint-Christophe – Hauts-de-France, ARVALIS – Institut du végétal ; Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin et présidente de l’agglomération du Saint-Quentinois ; Delphine Molet, conseillère départementale de l’Aisne ; Denis Liesse, maire de Villers-Saint-Christophe ; Denis Pype, conseiller régional des Hauts-de-France, président de la commission agriculture – agroalimentaire ; Corinne Minot, sous-préfète de Saint-Quentin ; Didier Lombart, président du comité technique Pomme de terre et président de la commission d’orientation professionnelle Hauts-de-France, ARVALIS – Institut du végétal ; François Jacques, secrétaire général, ARVALIS – Institut du végétal ; Pascal Prevost, président du comité technique Lin , ARVALIS – Institut du végétal ; Antoine Bray, directeur Région Nord, ARVALIS – Institut du végétal ; Franck Wiacek, directeur des actions régionales, ARVALIS – Institut du végétal ; Charlotte Boutroy, ingénieure régionale, ARVALIS – Institut du végétal.
Une station reconnue sur son territoire comme à l’international
La station de recherche et d’expérimentation de Villers-Saint-Christophe – Hauts-de-France assure une recherche appliquée à 360° dédiée à l’avancée des connaissances et à l’évolution globale des pratiques pour les filières céréalières, celle du lin fibre et celles de la pomme de terre. Par exemple, pour cette dernière, les travaux menés depuis la station, au champ ou en conservation, impliquent les producteurs régionaux. Les résultats sont diffusés et valorisés à une échelle plus large, lors de colloques et de rendez-vous internationaux ou d’événements grand public organisés au sein de la station.
Avec un investissement de 2,5M d’euros, la station s’est largement agrandie (+ 1 065 m2) et accueille désormais 30 collaboratrices et collaborateurs permanents. Par ailleurs, comme l’a rappelé Antoine Bray, directeur des actions régionales en Hauts-de-France, la vocation de la station est de participer à la formation d’acteurs agricoles en place ou en devenir d’où l’accueil régulier d’apprentis et de stagiaires.
5 axes de recherche pour répondre aux défis agricoles
L’activité de la station s’articulent autour de 5 axes de recherche et d’innovations stratégiques :
- La physiologie et la génétique des plantes pour répondre aux enjeux du changement climatique.
- L'agronomie et la connaissance du sol pour préserver la richesse et la fertilité des terroirs.
- La fertilisation et la protection des cultures pour adapter les productions aux marchés tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
- Le stockage et la conservation des pommes de terre.
- Le développement technologique numérique et d'imagerie pour accélérer les processus d'innovation.
Des équipements high-tech pour une agriculture de précision
Station pilote sur les apports des technologies du numérique aux métiers de l’expérimentation, elle propose aujourd’hui une batterie d’équipements high-tech. De l’arche de phénotypage (pour caractériser les végétaux au champ) à ARVACELP (pour automatiser le comptage des germes des pommes de terre) en passant par le minirhizotron (pour observer les racines sous terre), tous ces outils aident à gagner en fiabilité lors de l’acquisition des références au champ ou en laboratoire, et ainsi à améliorer les conseils et les services proposés aux agriculteurs.
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