France - Agriculture, Innovation : libérer le potentiel des semences
Paris, France
November 5, 2015
Les semenciers de l’UFS, dont le métier est basé sur l’innovation au service de l’agriculture et de toute la société, se réjouissent du rapport interministériel « Agriculture et Innovation 2025 », présenté quelques jours avant leur Assemblée Générale tenue le 4 novembre 2015 à Paris.
« Nous recevons avec enthousiasme les préconisations de ce rapport, qui est en réalité un plan d’action, dont nous espérons qu’il sera effectivement mis en œuvre» commente Régis Fournier, Président de l’UFS. L’un des axes de progrès identifiés est de « mobiliser le levier génétique et les biotechnologies… pour accroître la compétitivité et la durabilité du secteur agricole et agroalimentaire français ».
Les semenciers travaillent dans ce sens depuis toujours. Aujourd’hui, ils veulent et doivent apporter, grâce à la génétique, leur contribution à deux défis supplémentaires et plus pressants : la préservation de l’environnement et le réchauffement climatique. En plus d’être productives, les nouvelles variétés doivent présenter des caractères complexes de résistance à de multiples maladies et parasites, et une meilleure tolérance aux aléas climatiques. Et elles doivent être crées plus rapidement qu’avant (il faut 10 à 15 ans pour créer une variété).
Les entreprises de semences ne peuvent relever ces défis qu’à deux conditions:
- une règlementation adaptée et stable, qui permette de se lancer dans les lourds investissements dans les outils modernes utilisables en sélection,
- une législation de la propriété intellectuelle qui prenne en compte la complémentarité du COV (Certificat d’Obtention Végétale) et du brevet pour protéger sans confisquer, et stimuler l’innovation.
En clôture des travaux de l’UFS, Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt, Porte-parole du gouvernement, a rassuré : « Je soutiens le secteur ; l'innovation et la recherche sont essentielles pour le développement de l'agriculture durable ». Il a donné rendez-vous aux semenciers début 2016 pour travailler ensemble sur les nouvelles technologies utilisables en sélection et étudier un cadre règlementaire, « qui sera fixé d’ici fin juin sous la Présidence néerlandaise ».
- Il y aura aussi débat sur la question COV/brevet. Stéphane Le Foll partage les convictions de l’UFS : « J’ai toujours défendu le système du COV. Notre modèle a fait les preuves de son efficacité en faveur de l’innovation accessible à tous. C’est lui qui apportera demain le plus de possibilités ».
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Website: http://www.ufs-asso.com Published: November 5, 2015 |