Adapter la règlementation
à l’évolution des connaissances
La
transposition de deux directives européennes (98/81/CE et
2001/18/CE) qui visent à adapter la réglementation
européenne à l’évolution des connaissances scientifiques et
à harmoniser les pratiques communautaires, constitue le
premier objectif de ce projet de loi.
Il s’agit
également d’encadrer l’utilisation des OGM en milieu ouvert
ou confiné, à des fins de recherche ou de mise sur le
marché. Le projet de loi introduit un certain nombre de
mesures nouvelles comme :
- une
obligation d’information et de consultation du public
élargie,
- une évaluation approfondie des OGM en termes de santé
publique et pour l’environnement,
- une limitation à dix ans des autorisations de mise sur le
marché,
- une obligation d’étiquetage des OGM,
- l’interdiction des gènes de résistance aux antibiotiques
qui présentent un risque pour la santé humaine ou pour
l’environnement.
Vers une expertise
scientifique plus cohérente
Afin d’assurer
une plus grande cohérence à l’expertise scientifique et de
renforcer l’accès à l’information du public, il est décidé
de fusionner les trois instances consultatives existantes au
sein d’une instance unique d’évaluation, le Conseil
des biotechnologies.
Il aura pour
mission d’analyser les conséquences économiques et sociales
que présente l’usage des OGM.
Par ce nouveau
dispositif, un processus d’évaluation rigoureux et
transparent est mis en place, afin d’"apporter à l’ensemble
de nos concitoyens les garanties qu’ils sont en droit
d’attendre", précise le
communiqué de presse du ministère.