Paris, France
July 31, 2006
Dans la
journée du dimanche 30 juillet, 200 militants anti-OGM ont
détruit une parcelle de maïs OGM commercial sur la commune de
Saint Hilaire (Haute Garonne). Une parcelle d'OGM en
expérimentation a également été détruite, dans la nuit du 30 au
31 juillet 2006 dans la commune de Daux (Haute-Garonne), ce qui
porte à 40 % le nombre de parcelles d'expérimentation détruites
depuis les autorisations délivrées le 19 mai 2006.
Dominique BUSSEREAU,
Ministre de l'agriculture et de la pêche, condamne avec la
plus grande fermeté ces actes de vandalisme contraires à l'Etat
de droit et au principe du respect de la propriété privée.
Les expérimentations et les cultures commerciales d'OGM sont
pratiquées dans un cadre légal, après une procédure
d'autorisation européenne pour les cultures commerciales ou
nationale pour les expérimentations lourdes. Les autorisations
sont soumises à une évaluation scientifique des risques, fondée
sur les prescriptions européennes et qui a pour objectif de
vérifier que la dissémination d'un OGM ne présente pas de risque
pour la santé humaine et pour l'environnement. Dans notre pays,
l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et
la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB), composées d'experts
indépendants effectuent cette évaluation des risques. Par
ailleurs, le code rural fixe le cadre spécifique pour les OGM en
ce qui concerne la surveillance biologique du territoire. Il
permet d'assurer la surveillance, le suivi et le contrôle des
disséminations dans l'environnement des OGM commercialisés ou en
développement.
Enfin, des règlements européens applicables en France sans
transposition, instaurent depuis 2003 un système harmonisé de
traçabilité et d'étiquetage qui permet aux consommateurs et aux
utilisateurs de décider s'ils souhaitent ou non acheter un
produit fabriqué à partir d'un OGM.
Dominique BUSSEREAU réaffirme son soutien aux agriculteurs et
aux chercheurs victimes de fauchages illégaux. Des instructions
très fermes ont été données aux Préfets afin de garantir la
sécurité des parcelles d'OGM et des poursuites contre les
auteurs de destructions d'OGM seront systématiquement engagées.
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