Paris, France
January 13, 2006
Le début de l'année marque pour
les agriculteurs la mise en place du nouvel assolement et
l'achat des semences pour démarrer la nouvelle campagne. L'année
dernière, nombreux sont les exploitants qui ont souffert de la
sécheresse, principalement dans l'ouest du pays. L'état des
lieux en ce début d'année n'est guère encourageant. Il
manquerait un tiers à 50% des pluies sur une large partie du
territoire. Nelly Olin, ministre de l'Ecologie et du
Développement Durable a tenu à rappeler, le 5 janvier que pour
traverser cette crise, il faut « une plus grande vigilance et
une mobilisation collective ». Une mobilisation qui
concernera les agriculteurs, surtout les producteurs de maïs
gourmand en eau. « On pourrait voir, à cause des mesures de
restrictions qui seront probablement mises en place à l'été, un
choix d'assolement pour des cultures plus sèches », indique
Bruno Hot, directeur général de l'Office national
interprofessionnel des céréales (Onic).
Nelly Olin
souhaite que la loi sur l'eau, examinée dès le printemps à
l'Assemblée Nationale, soit adoptée avant l'été 2006. « Elle
prévoit de renforcer la gestion collective de l'irrigation ou de
moduler les redevances en fonction de la saison », a rappelé
la Ministre. Les agriculteurs sont dans certains départements
toujours soumis aux restrictions décidées l'été passé. Pour les
autres, la ministre de l'Ecologie devrait rapidement posséder
davantage d'informations sur l'état des nappes. D'ici fin
janvier, les préfets doivent réunir leurs comités sécheresse,
puis Nelly Olin et Dominique Bussereau,
ministre de
l'Agriculture et de la Pêche, réuniront le comité national
sécheresse début février. |