Ottawa, Ontario, Canada
July 9, 2009
Today,
Federal Agriculture Minister
Gerry Ritz announced that the Government of Canada has committed
$13 million to combat wheat stem rust, a fungus which may
eventually pose a threat to Canada's wheat production.
"Canada is a world leader in this kind of research," said
Minister Ritz. "Our scientists are doing important work to help
the world's wheat crops, but first and foremost, investments
like this one ensure that we have Canadian solutions for
Canadian farmers, should the fungus ever reach us here."
This $13 million investment will be used to develop new
varieties of wheat resistant to this fungus. This research by
Canadian scientists is at the forefront of international
efforts. Canadian research will not only bring Canadian farmers
resistant varieties of wheat, it will also lead to a greater
understanding of the biology of the fungus, and will make a
major contribution to international efforts to combat Ug99
world-wide.
This strain of wheat stem rust, known as Ug99, is not currently
a threat to Canadian wheat crops, but the strain has been
spreading slowly east across Africa, into Yemen and Sudan. The
fungus is expected to reach Egypt, Turkey, the Middle East and
India, and scientists agree that it is only a matter of time
before Ug99 reaches the crops of North America.
Nobel Prize winner and Chair of the Borlaug Global Rust
Initiative, Dr. Norman Borlaug, commended Agriculture and
Agri-Food Canada on making this important investment in wheat
rust research, calling it an "important action to protect the
wheat crop in North America and worldwide." He added that the
investment "is a major step forward in our efforts to stem the
global threat of wheat rust."
The funding for this research work is from Growing Forward
programming, under the Animal and Plant Health Research
initiative.
BACKGROUNDER
On The Research Program
The Animal and Plant Health research initiative, established
under Growing Forward, will support research projects
that focus on emerging threats to the sector such as wheat rust and club
root, and aims to develop risk mitigation strategies and
measures to be adopted by the Canadian agri-food sector.
The $13 million is being invested in an initiative that builds
on ongoing work on wheat rust (a major focus of the Cereal
Research Centre, Winnipeg since 1916), with collaboration from
Canadian Universities, but with a new urgency to discover new
sources of resistance, given the threat of Ug99.
Most of the funds allocated to this initiative will be used to
advance, through science, the understanding of the Wheat Stem
Rust variant Ug99 - a fungal pathogen causing a wheat disease
that is spreading globally - which could impact the Canadian
sector as current wheat varieties have limited resistance to
this new fungus.
These funds will be used to research the genetics and pathology
of Ug99 and similar virulent strains of wheat stem rust caused
by the fungal pathogen Puccinia graminis. Furthermore,
scientists will strive to develop new wheat germplasm that is
resistant to Ug99 and other emerging pathotypes.
The funds will be used for research support, salaries of AAFC
researchers dedicated to the project, and for infrastructure.
While the initiative is four years in duration, preliminary
research has already begun.
On Ug99
A new type of stem rust was discovered in Uganda, Africa in 1999
and termed Ug99. The strain has spread slowly across east Africa
and newer variants of Ug99 spread in January of 2006 to Yemen
and north into Sudan. It is expected to spread to Egypt, Turkey
and the Middle East and on to India.
Current Canadian and international commercial wheat varieties
have little or no resistance to this rust species. Should the
rust become established in Canada it would devastate the
Canadian cereals sector a situation that had serious economic
consequences for Canada during previous cereal rust outbreaks in
the last century.
Stem rust is the most destructive disease of wheat. In 1954, it
destroyed about 40% of the Canadian spring wheat crop. AAFC
plant breeding and pathology work provided resistant varieties
that have protected the Canadian wheat industry from this threat
since this last outbreak.
The International Maize and Wheat Improvement Centre (CIMMYT) is
providing leadership for the Borlaug Global Rust Initiative that
has concluded to date that only 0.3% of the more than 44 million
hectares planted with known varieties of wheat has moderate
resistance to Ug99. AAFC scientists will continue to work within
the international Global Rust Initiative to share information
and exchange germplasm where appropriate. AAFC continues to work
closely with the USDA on this issue.
Le gouvernement du Canada investit C$13 millions pour la
recherche afin de lutter contre la rouille du blé
Le ministre fédéral de
l’Agriculture, Gerry Ritz, a annoncé aujourd’hui que le
gouvernement du Canada entend engager 13 millions de dollars
pour lutter contre la rouille de la tige du blé, un champignon
qui pourrait éventuellement représenter une menace pour la
production de blé du Canada.
« Le Canada est un chef de file mondial dans ce type de
recherche, a déclaré le ministre Ritz. Nos scientifiques font un
important travail pour aider les cultures du blé du monde
entier, mais avant tout, les investissements comme celui annoncé
aujourd’hui nous permettent d’offrir des solutions canadiennes
aux agriculteurs canadiens, dans l’éventualité où le champignon
arriverait jusqu’à nous. »
Cet investissement de 13 millions de dollars servira à élaborer
de nouvelles variétés de blé résistantes au champignon. La
recherche menée par les scientifiques canadiens est au premier
plan des efforts internationaux. La recherche canadienne
apportera non seulement aux agriculteurs canadiens des variétés
de blé résistantes à la maladie, mais elle permettra aussi une
meilleure compréhension de la biologie du champignon, en plus de
contribuer de façon importante aux efforts internationaux pour
lutter contre la souche Ug99 dans le monde.
Cette souche de la rouille de la tige du blé, nommée Ug99, ne
constitue actuellement pas une menace pour les cultures
canadiennes, mais la souche a lentement traversé l’Afrique vers
l’est, et a atteint le Yémen et le Soudan. Le champignon devrait
atteindre l’Égypte, la Turquie, le Moyen-Orient et l’Inde, et
les scientifiques s’entendent pour dire que ce n’est qu’une
question de temps avant que la souche Ug99 n’atteigne les
cultures nord-américaines.
Le Dr Norman Borlaug, récipiendaire d’un Prix Nobel et président
de la Borlaug Global Rust Initiative, a félicité Agriculture et
Agroalimentaire Canada pour cet important investissement dans la
recherche sur la rouille du blé, en disant qu’il s’agissait là
d’un geste important qui contribue à protéger la culture du blé
en Amérique du Nord et dans le reste du monde. Il a ajouté que
cet investissement représentait une importante contribution dans
nos efforts pour contrer la menace globale présentée par la
rouille du blé.
Le financement pour cette recherche provient des programmes de
l’initiative Cultivons l’avenir, dans le cadre de l’initiative
de recherche sur la santé animale et végétale.
DOCUMENT D’INFORMATION
Programme de recherche
L’initiative de recherche sur la santé animale et végétale,
établie dans le cadre de Cultivons l’avenir offrira du soutien
aux projets de recherche portant sur les nouvelles menaces pour
le secteur, comme la rouille du blé et la hernie du chou, et
vise l’élaboration de stratégies et de mesures d’atténuation des
risques que pourrait adopter le secteur agroalimentaire
canadien.
Le montant de 13 millions de dollars est investi dans une
initiative qui met à profit les travaux en cours sur la rouille
du blé (un sujet d’intérêt important du Centre de recherche sur
les céréales de Winnipeg depuis 1916), avec la collaboration des
universités canadiennes, mais dans l’optique de découvrir de
toute urgence de nouvelles sources de résistance, étant donné la
menace que représente la souche Ug99.
La majeure partie des fonds alloués à cette initiative servira à
améliorer, grâce à la science, la compréhension que l’on a de la
souche Ug99 de la rouille de la tige du blé – un pathogène
fongique à l’origine d’une maladie du blé qui se répand partout
dans le monde – et qui pourrait nuire au secteur agricole
canadien, puisque nos variétés de blé existantes ont une
résistance limitée à ce nouveau champignon.
Ces fonds seront utilisés pour la recherche sur la génétique et
la pathologie de la souche Ug99 ainsi que des souches virulentes
similaires de la rouille de la tige du blé causée par le
pathogène fongique Puccinia graminis. De plus, les scientifiques
tenteront de mettre au point un germoplasme de blé résistant à
la souche Ug99 et à d’autres nouveaux pathogènes.
Les fonds couvriront le soutien à la recherche, les salaires des
chercheurs d’AAC qui se consacrent au projet et
l’infrastructure. Même si l’initiative est d’une durée de quatre
ans, des recherches préliminaires ont déjà commencé.
Souche Ug99
Un nouveau type de rouille des tiges a été découvert en Ouganda,
en Afrique, en 1999 et a été nommé Ug99. La souche s’est
répandue lentement dans l’est de l’Afrique, et de nouvelles
variantes de la souche Ug99 sont apparues en janvier 2006 au
Yémen et dans le nord au Soudan. La souche devrait se répandre
en Égypte, en Turquie et dans le Moyen-Orient ainsi qu’en Inde.
Les variétés commerciales actuellement cultivées au Canada et
ailleurs dans le monde ont peu ou pas de résistance à ces
espèces de rouille. Si la rouille devait s’infiltrer au Canada,
elle dévasterait le secteur canadien des céréales. Les éclosions
antérieures de la rouille des céréales ont eu, au siècle
dernier, de graves conséquences économiques pour le Canada.
La rouille des tiges est la maladie du blé la plus destructrice.
En 1954, elle a détruit environ 40 % de la récolte canadienne de
blé de printemps. Les travaux de sélection amélioratrice et de
pathologie des plantes ont permis la création de variétés
résistantes qui ont protégé l’industrie canadienne du blé contre
cette menace depuis cette dernière éclosion.
Le Centre international d’amélioration du maïs et du blé assure
le leadership de la Borlaug Global Rust Initiative, qui a conclu
jusqu’ici que seulement 0,3 % des plus de 44 millions d’hectares
ensemencés de variétés connues de blé possèdent une résistance
modérée à l’Ug99. Les scientifiques d’AAC continueront de
travailler au sein de la Global Rust Initiative afin d’échanger
l’information disponible et du matériel génétique, le cas
échéant. AAC continue à travailler en étroite collaboration avec
le département de l’Agriculture des États-Unis sur cette
question. |
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