Brussels, Belgium
June 11, 2007
European Union agriculture ministers today agreed to phase out
the system of public intervention purchases for maize over a
three year period beginning in the 2007/2008 marketing year. The
agreement would set a limit on maize intervention purchases of
1.5 million tonnes in 2007/08, falling to 700,000 tonnes in
2008/09 and then to zero from the 2009/10 season, beginning on 1
July 2009. By the end of the 2005/2006 season, EU maize
intervention stocks had spiralled to 5.6 million tonnes, or 40
percent of total public cereal stocks. Without changes to the
current system, these stocks, which are bought and stored at
public expense, would have risen to as much as 14.1 million
tonnes by 2013. Possible outlets for maize stocks are limited,
and maize is unsuitable for long-term storage. Regions that
historically exported maize onto the world market have over
recent years offered a large part of their harvest directly for
intervention. Ending intervention for maize will allow the EU
cereals market to achieve a new balance.
“I'm delighted that the Council
backed our plans to put an end to maize intervention," said
Mariann Fischer Boel, Commissioner for Agriculture and Rural
Development. “The situation of growing stocks was rapidly
becoming untenable – as well as expensive for the EU budget.
Farmers should be growing for the market, not for intervention.
That is the whole basis of the reforms we have been carrying out
since 2003. When we abolished rye intervention in 2003, the
market became immediately more dynamic and prices rose. I
anticipate a similar result for maize."
Why phase out maize
intervention?
Possible outlets for
intervention maize stocks are limited. Disposal within the EU is
constrained by high transport costs and disrupts the efficient
functioning of the internal market. Maize is not suited to
long-term storage. Quality can decline rapidly, triggering the
biological deterioration of the grains, including the
proliferation of fungi and pests
This decision will enhance the
integration of the EU cereals market. Maize grown in surplus
Central European regions will regain its competitiveness, both
domestically and on world markets. It will also help boost the
competitiveness of pig and poultry production in these regions
by reducing the cost of feedstuffs.
The overall level of
intervention stocks will diminish substantially. It is estimated
that maintenance of the current system would have led to a total
volume of 17.7 million tonnes (of which 14.1 mt of maize) in
2013. The removal of maize from intervention will result in
stocks of less than 9 mt by 2013. These stocks will consist
purely of cereals suitable for long-term storage and would be
better located for trading purposes.
The maintenance of maize
intervention would have kept the annual level of expenditure on
storing excess cereals at more than €300 million. Ending maize
intervention will bring global savings of €617.8 million over
the period 2008-2014. Annual expenditure would fall below €300
million as from the 2008 budget year and below €200 million as
from 2012.
Background on the
intervention system:
The EU intervention system for
cereals is a single price of €101.31 per tonne which farmers
receive for selling their cereals into public storage, if they
cannot find an outlet on the market. As well as maize, it is
currently applicable to breadmaking wheat, durum wheat, barley
and sorghum.
In most Member States, market
prices tend to be above this buying-in price. However, the
current intervention system proved very attractive in regions
with lower production costs and which are far removed from the
main areas of consumption. In such regions, intervention has
stopped serving its intended purpose as a safety net, and has
instead turned into a commercial outlet. As a result, deficit
areas in the EU have suffered from high prices while large
quantities were bought into intervention in surplus regions.
Les ministres de l'agriculture de l'Union européenne décident de
mettre un terme à l'intervention publique pour le maïs
Les ministres de l'agriculture
de l'Union européenne ont décidé aujourd'hui la suppression
progressive étalée sur trois ans du système d'achats à
l'intervention publique de maïs à compter de la campagne
2007/2008. Il est prévu de limiter les achats à l'intervention
de maïs à 1,5 million de tonnes en 2007/2008, à 700 000 tonnes
en 2008/2009 pour les ramener au niveau zéro à compter de la
campagne 2009/2010 débutant le 1er juillet 2009. À la fin de la
campagne 2005/2006, les stocks d'intervention communautaires de
maïs atteignaient déjà 5,6 millions de tonnes soit 40 % du
volume total des stocks publics de céréales. Si le système
actuel était maintenu en l'état, ces stocks, dont l'achat et le
stockage sont financés par des fonds publics, s'élèveraient à
14,1 millions de tonnes en 2013. Les débouchés possibles pour
les stocks de maïs sont limités et le maïs se prête mal au
stockage de longue durée. Les régions traditionnellement
exportatrices de maïs sur le marché mondial ont offert au cours
des dernières années une grande partie de leur récolte
directement à l'intervention. La suppression de l'intervention
pour le maïs permettra au marché communautaire des céréales de
trouver un nouvel équilibre.
«Je me réjouis que le Conseil
soutienne notre projet de mettre un terme à l'intervention pour
le maïs», a déclaré Mariann Fischer Boel, membre de la
Commission chargé de l'agriculture et du développement rural. Et
de poursuivre: «Cette situation d'augmentation continue des
stocks devenait rapidement intenable – et coûteuse pour le
budget de l'UE. Les agriculteurs doivent produire pour le
marché, pas pour l'intervention. C'est là tout l'esprit des
réformes que nous avons entreprises depuis 2003. Lorsque nous
avons supprimé l'intervention pour le seigle en 2003, le marché
en a été immédiatement redynamisé et les prix ont augmenté. Je
pense qu'il en sera de même dans le secteur du maïs».
Pourquoi supprimer l'intervention?
Il n'existe que peu de débouchés pour les stocks de maïs
d'intervention. L'écoulement sur le marché communautaire souffre
de coûts de transport élevés et perturbe le bon fonctionnement
du marché intérieur. Le maïs ne se prête pas au stockage de
longue durée. Sa qualité peut se détériorer rapidement,
entraînant la dégradation biologique des grains sans parler de
la prolifération des champignons et des parasites.
La décision renforcera l'intégration du marché communautaire des
céréales. Le maïs produit dans les régions excédentaires
d'Europe centrale regagnera en compétitivité tant sur le marché
intérieur que sur le marché mondial. Elle permettra également de
stimuler la compétitivité de la production de porcins et de
volaille dans ces régions grâce à la réduction du coût des
aliments pour animaux.
Le niveau global des stocks d'intervention diminuera
considérablement. On estime que le maintien du système actuel
aurait entraîné un volume total de 17,7 millions de tonnes (dont
14,1 millions de tonnes de maïs) en 2013. L'exclusion du maïs de
l'intervention permettra de ramener le niveau des stocks
au-dessous de 9 millions de tonnes en 2013. Ces stocks ne
consisteront plus qu'en céréales adaptées au stockage de longue
durée et pourront être écoulés dans de meilleures conditions
commerciales.
Alors que la poursuite de l'intervention pour le maïs aurait
maintenu le niveau annuel des dépenses de stockage des céréales
excédentaires au-dessus de 300 millions €, sa suppression
permettra de réaliser une économie totale de 617,8 millions € au
cours de la période 2008-2014. La dépense annuelle devrait
tomber au-dessous de 300 millions € à compter de l'exercice 2008
et au-dessous de 200 millions € à compter de 2012.
Données générales concernant l'intervention:
Le régime d'intervention de l'UE pour les céréales prévoit un
prix unique de 101,31 € par tonne versé aux agriculteurs pour la
vente de leurs céréales au stockage public s'ils ne trouvent pas
de débouché sur le marché. Tout comme pour le maïs, il
s'applique actuellement au blé panifiable, au blé dur, à l'orge
et au sorgho.
Dans la plupart des États membres, les prix du marché tendent à
se situer au-dessus de ce prix d'achat. Toutefois, le système
d'intervention actuel s'est révélé très avantageux dans les
régions ayant des coûts de production moins élevés et éloignées
des principales zones de consommation. Dans ces régions,
l'intervention a cessé de répondre à sa finalité première de
filet de sécurité pour se transformer en débouché commercial.
Conséquence: les régions déficitaires de l'UE pâtissent de prix
élevés alors que de grandes quantités sont vendues à
l'intervention dans les régions excédentaires. |