A Cornebarrieu, en Haute-Garonne, trois
parcelles de maïs ont été détruites le 8 septembre. Il
s'agissait d'essais au champ de maïs - pour 70% conventionnels
et 30% transgéniques - résistants à divers champignons
pathogènes.

Cette recherche de résistance aux champignons
s'inscrit pleinement dans l'objectif général de Biogemma :
apporter par l'utilisation maîtrisée des biotechnologies
végétales des solutions favorables à l'environnement et à la
sécurité alimentaire.
Il s'agissait en effet de:
- réduire les pertes de récolte liées à
l'attaque de ces pathogènes
- diminuer le recours aux traitements
chimiques polluants
- éviter l'accumulation de produits nocifs
pour la santé, les mycotoxines, susceptibles de se retrouver
dans l'alimentation.
Trois ans de travaux seront nécessaires pour
renouveler ces expérimentations.
Cette destruction porte à 15 le nombre de
parcelles de maïs transgéniques dévastées, sur les 74 mises en
place cette année en France. A ce bilan, il faut ajouter 4
essais de maïs conventionnels "détruits par erreur".
Biogemma, qui a porté plainte contre X,
renouvelle sa confiance dans l'action des pouvoirs publics pour
mettre un terme à ces destructions qui compromettent gravement
la capacité de recherche du monde agricole.
Biogemma est aujourd'hui la seule société de
biotechnologies française travaillant dans le domaine des
grandes cultures. Elle a été créée en 1997 par les présidents,
tous agriculteurs, de quatre organismes : les coopératives et et
les établissements financiers des filières céréalières et
oléoprotéagineuses, et Limagrain Pau-Euralis Unigrains
Sofiprotéol.