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Experts gather in Vienna to discuss co-existence of genetically-modified crops with conventional and organic farming
Des experts vont se réunir à Vienne pour discuter de la coexistence des cultures génétiquement modifiées, conventionnelles et biologiques
Experten-Treffen in Wien zum Thema Koexistenz gentechnisch veränderter, konventioneller und biologischer Nutzpflanzen
Brussels, Belgium
April 4, 2006

European politicians, senior civil servants and leading experts from the worlds of academia, commerce and NGOs will gather in Vienna on 4, 5 and 6 April to discuss future policies on the co-existence of GM crops with conventional and organic agriculture. The conference forms part of the Commission’s consultations with interested parties on the development of efficient and cost-effective strategies to ensure co-existence. It follows the adoption on 9 March of a report on the progress EU Member States have made so far in implementing national rules. The report concluded that the development of EU-wide legislation on co-existence is not justified at this time, in view of the EU’s limited experience with the cultivation of GM crops and the need to conclude the process of introducing national measures. However, the Commission is keen to hear the views of all stakeholders before drawing any final conclusions. Speakers will include Mariann Fischer Boel, Commissioner for Agriculture and Rural Development, Stavros Dimas, Commissioner for the Environment and Josef Pröll, Austrian Minister for Agriculture, Forestry, Environment and Water Management. Three workshops will discuss different national and regional approaches to co-existence, technical and economic aspects of segregation and consumer attitudes and market responses to GMOs.

“This conference is a crucial step in the consultation process,” said Mariann Fischer Boel, Commissioner for Agriculture and Rural Development. “We have brought together people of the very highest calibre to cover all aspects of the co-existence issue. Efficient and cost-effective strategies to ensure co-existence are vital to ensure a practical choice between GM and non-GM produce for farmers and consumers. This is not a question of health or environmental protection, because no GMOs are allowed on the EU market unless they have been proved to be completely safe. But segregation measures must be in place to ensure that accidental traces of GMOs in conventional or organic products are kept within the strict ranges defined by EU legislation.”

Stavros Dimas, Commissioner for the Environment said “In an area where public opinion is so strong, as is GMO policy, it is the duty of the Commission to work together with Member States to ensure that rules for the authorisation and use of GM crops respond to the concerns of citizens and protect biodiversity in our natural environment whilst at the same time complying with the functioning of the internal market.”

The EU Member States are currently developing national regulatory approaches to co-existence. On 9 March 2006 the Commission adopted an overview of the state of implementation of national co-existence measures. The scientific base for technical measures to ensure co-existence and measure their socio-economic implications has recently been reviewed at the international conference on co-existence in Montpellier in November 2005.

It is now important to communicate the new insights gained to stakeholders and policy makers and to listen to their views. The Commission believes this dialogue is essential to decide about the most appropriate way forward on this important issue.

This conference brings together policy makers, scientists, and a broad range of stakeholders, such as farmers and consumers associations, NGOs, seed producers, importers, food and feed processors, etc.


Des experts vont se réunir à Vienne pour discuter de la coexistence des cultures génétiquement modifiées, conventionnelles et biologiques

Des responsables politiques, des hauts fonctionnaires et des experts européens faisant autorité dans le monde de l'université, du commerce ou des ONG se réuniront à Vienne les 4, 5 et 6 avril pour discuter des politiques futures concernant la coexistence des cultures génétiquement modifiées, conventionnelles et biologiques. Cette conférence s'inscrit dans le cadre d'une concertation de la Commission avec les diverses parties intéressées à l'élaboration de stratégies efficaces et rentables, propres à assurer la coexistence de ces différentes cultures. Elle fait suite à l’adoption, le 9 mars dernier, d'un rapport concernant les progrès accomplis par les États membres de l'Union dans la mise en oeuvre de leurs législations respectives. Ce rapport concluait qu'il n'y a pas lieu actuellement de prévoir une législation communautaire en la matière, étant donné que l'Union européenne n'a guère d'expérience dans le domaine des cultures génétiquement modifiées et qu'il faut mener à bonne fin le processus de mise en place des mesures nationales. Toutefois la Commission tient beaucoup à connaître le point de vue de tous les acteurs avant de tirer des conclusions définitives. Tous les participants pourront entendre notamment Mme Mariann Fischer Boel et M. Stavros Dimas, membres de la Commission respectivement compétents pour l'agriculture et le développement rural et pour l'environnement, ainsi que M. Josef Pröll, ministre autrichien de l'agriculture, des forêts, de l'environnement et de la gestion de l'eau. Trois ateliers seront consacrés à l'examen de diverses approches nationales et régionales concernant la coexistence des diverses cultures, les aspects techniques et économiques de leur séparation et des attitudes des consommateurs et enfin les réactions du marché aux OGM.

«Cette conférence, a déclaré Mme Mariann Fischer Boel, constitue une étape essentielle dans le processus de consultation. Nous avons réuni des experts de tout premier plan dont les connaissances couvrent tous les aspects de la coexistence entre les trois types de cultures en cause. Il faut absolument que des stratégies efficaces et rentables permettent aux agriculteurs et aux consommateurs de choisir librement entre les différents produits, quel que soit le type de culture dont ils sont issus. Il ne s'agit pas là d'une question de santé ou de protection de l'environnement, car les OGM ne sont admis sur le marché de l'Union que si leur totale innocuité a été prouvée. Il n'en demeure pas moins que des mesures de séparation doivent être mises en place afin que la présence accidentelle de traces d'OGM dans les produits issus de cultures conventionnelles ou biologiques restent dans les strictes limites définies par la législation communautaire.»

M. Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l'environnement, a déclaré: «Dans un domaine aussi sensible pour l'opinion publique que celui de la politique relative aux OGM, la Commission a le devoir de coopérer avec les États membres afin que les règles régissant l’autorisation et l’usage des cultures génétiquement modifiées répondent aux préoccupations des citoyens et protègent la biodiversité de notre environnement naturel, sans remettre en cause le fonctionnement du marché intérieur.»

Les États membres de l'Union mettent actuellement au point, à leur niveau, des méthodes permettant d'assurer la coexistence des cultures. Le 9 mars 2006, la Commission a adopté un document faisant le point sur l'état d'avancement de ces mesures nationales en matière de coexistence. Les bases scientifiques sur lesquelles reposent les mesures techniques relatives à la coexistence et l'évaluation de leurs effets socio-économiques ont été récemment examinées lors de la conférence internationale qui s'est tenue à cet effet à Montpellier en novembre 2005.

Il importe à présent de communiquer l'expérience acquise en la matière aux acteurs et aux responsables politiques concernés, et d'écouter ce qu'ils ont à dire. La Commission estime que ce dialogue revêt une importance capitale pour le choix des solutions les mieux adaptées au problème qui nous est posé.

La conférence de Vienne réunira des décideurs politiques, des scientifiques et beaucoup d'autres acteurs: agriculteurs et associations de consommateurs, ONG, semenciers, importateurs, producteurs de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux, etc.


Experten-Treffen in Wien zum Thema Koexistenz gentechnisch veränderter, konventioneller und biologischer Nutzpflanzen

Europäische Politiker, hochrangige Beamte und führende Sachverständige aus Wissenschaft und Handel sowie Vertreter von NGO werden sich am 4., 5. und 6. April in Wien treffen, um künftige Strategien für die Koexistenz gentechnisch veränderter, konventioneller und biologischer Nutzpflanzen zu erörtern. Die Konferenz ist Teil der Konsultationen, mit denen die Kommission die Meinung der interessierten Parteien zur Ausarbeitung effizienter und kostenwirksamer Strategien zur Gewährleistung der Koexistenz einholen will. Sie schließt sich an den am 9. März von der Kommission angenommenen Bericht über den Stand der Umsetzung der einzelstaatlichen Vorschriften in den Mitgliedstaaten an. Eine der Kernaussagen des Berichts ist, dass es in Anbetracht der begrenzten Erfahrungen mit dem Anbau genetisch veränderter Kulturen in der EU und der noch nicht abgeschlossenen Einführung entsprechender Maßnahmen in den Mitgliedstaaten zurzeit nicht gerechtfertigt ist, EU-weite Rechtsvorschriften über die Koexistenz auszuarbeiten. Die Kommission legt jedoch Wert darauf, die Meinungen aller Beteiligten zu hören, bevor sie endgültige Schlüsse zieht. Beiträge werden u. a. erwartet von Mariann Fischer Boel, Kommissarin für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung, Stavros Dimas, Kommissar für Umwelt, und Josef Pröll, dem österreichischen Bundesminister für Land- und Forstwirtschaft, Umwelt und Wasserwirtschaft. In drei Workshops werden unterschiedliche nationale und regionale Ansätze für die Koexistenz, die technischen und wirtschaftlichen Aspekte der Trennung sowie die Einstellung der Verbraucher und die Marktreaktionen auf GVO behandelt.

„Diese Konferenz ist ein wichtiger Schritt im Konsultationsprozess“, erklärte Mariann Fischer Boel, Kommissarin für für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung. „Wir haben hochkarätige Fachleute für alle Aspekte der Koexistenz eingeladen. Effiziente und kostenwirksame Konzepte für die Koexistenz sind unerlässlich, damit Erzeuger und Verbraucher die Wahlmöglichkeit zwischen genetisch veränderten und nicht veränderten Erzeugnissen haben. Es geht hier nicht um Fragen des Gesundheits- oder Umweltschutzes. GVO dürfen auf dem EU-Markt ja nur zugelassen werden, wenn nachgewiesen ist, dass sie völlig unbedenklich sind. Aber um sicherzustellen, dass unsere strengen Grenzwerte für unbeabsichtigte GVO-Spuren in konventionellen und ökologischen Erzeugnissen eingehalten werden, sind Trennungsmaßnahmen erforderlich.”

Stavros Dimas, Kommissionsmitglied für Umwelt, erklärte: „Da die GVO-Politik in der Öffentlichkeit so kontrovers diskutiert wird, muss die Kommission unbedingt mit den Mitgliedstaaten zusammenarbeiten, um sicherzustellen, dass alle Vorschriften für die Zulassung und Verwendung von gentechnisch veränderten Kulturen die Bedenken der Verbraucher berücksichtigen und die biologische Vielfalt in unserer natürlichen Umwelt schützen und gleichzeitig mit dem Binnenmarkt im Einklang stehen.“

Die EU-Mitgliedstaaten arbeiten zurzeit an der Entwicklung nationaler Rechtsvorschriften über die Koexistenz der unterschiedlichen Anbauverfahren. Am 9. März 2006 nahm die Kommission einen Bericht über den Stand der Umsetzung der nationalen Maßnahmen zur Koexistenz an. Die wissenschaftlichen Grundlagen für die technischen Maßnahmen und die Messung ihrer sozioökonomischen Auswirkungen wurden erst kürzlich auf der internationalen Konferenz für Koexistenz im November 2005 in Montpellier überprüft.

Jetzt müssen die Interessengruppen und die politischen Entscheidungsträger über die neuen Erkenntnisse unterrichtet und angehört werden. Die Kommission hält diesen Dialog für unerlässlich, um entscheiden zu können, welcher Weg künftig in dieser wichtigen Frage eingeschlagen werden soll.

An der Konferenz werden politische Entscheidungsträger, Wissenschaftler und ein breites Spektrum von Interessengruppen wie Landwirtschafts- oder Verbraucherverbände, NGO, Saatguterzeuger, Importeure, Lebens- und Futtermittelhersteller usw. teilnehmen.

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