April 28, 2005
Canada's organic fruit and
vegetable industry is expanding, but very slowly, and sales
still represent a niche market in most parts of Canada,
according to a new study*.
Indications from the media and
other sources show that consumer interest and demand for organic
products is still growing. But it is clear that the emerging
market for organic products is a great deal more complicated
than it first appears, the study found.
It is also clear that new
producers should not expect to automatically receive a premium
price for organic fruit and vegetables unless they can produce a
premium product and sell it in the right market.
As with most businesses, those
farmers who have a production plan and a clear idea of their
target market have the best chance of capturing the organic
price premium that is evident in the market.
This study challenges the
perception that farmers get a premium price for organic produce.
Its scope was limited to the organic producers who sell 100% of
their fresh fruit and vegetables directly to the consumer, or
(for the analysis of gross revenue) to the general fresh market.
Statistics Canada began
tracking the significance of the organic food production
industry in 2000. This study compares participation rates,
production locations, rates of expansion and revenues generated
by organic fruit and vegetable producers to those of
conventional producers between 2000 and 2003.
In 2000, about 640 farmers in
Canada claimed to be using organic production methods. By 2003,
that number had risen to 660.
The study showed that some
organic crops generate a greater gross return per acre than
conventional crops. An examination of the direct sale price
shows that organic produce captures a price premium for most,
but not all, of the commodities grown. This is probably due in
part to the perceived health and taste benefits consumers
believe they are buying.
For example, the average price
of organically grown apples in British Columbia between 2001 and
2003 was 30 cents a pound, compared with 21 cents for
non-organic apples. In Ontario, organic apples fetched 36 cents
a pound on average, compared with 27 cents for non-organic.
The study found that due to the
interaction of price and yield, farmers must choose which crop
to grow if they wish to generate greater gross returns per acre
than conventional methods. About half of the crops grown
organically will generate greater gross returns per acre than
regular methods.
From an agricultural
perspective, most organically-grown crops have reduced yields.
Farmers must experiment to determine what a particular crop
requires if chemicals are not used. Nutrient uptake and moisture
retention by the soil can be affected by what the farmer does,
and when.
*Study in PDF format:
http://www.statcan.ca/english/freepub/21-004-XIE/21-004-XIE2005002.pdf
Marché à créneaux ou industrie en
expansion? La production de fruits et légumes biologiques au
Canada
Une nouvelle étude révèle que
l'industrie canadienne des fruits et des légumes biologiques est
en expansion, mais que cette expansion est très lente et que les
ventes représentent toujours un marché à créneaux dans la
plupart des régions du Canada.
Selon les médias et d'autres
sources de renseignements, l'intérêt et la demande des
consommateurs pour les produits biologiques continuent
d'augmenter. Toutefois, l'étude révèle qu'il est clair que le
nouveau marché pour les produits biologiques est beaucoup plus
complexe qu'il en a l'air de prime abord.
Il est également évident que
les nouveaux producteurs ne devraient pas s'attendre à obtenir
systématiquement un prix plus élevé pour leurs fruits et leurs
légumes biologiques à moins de produire des produits de qualité
supérieure et de les vendre dans un marché favorable.
Comme dans le cas de la plupart
des entreprises, les producteurs qui ont un plan de production
et qui connaissent bien leur marché cible ont le plus de chances
d'obtenir la bonification pour les produits biologiques
constatée sur le marché.
Cette étude remet en question
la perception selon laquelle les agriculteurs reçoivent un prix
supérieur pour les produits biologiques. Elle ne porte que sur
les producteurs biologiques qui vendent toute leur production de
fruits et de légumes frais directement au consommateur ou, pour
l'analyse des revenus bruts, sur le marché général des produits
frais.
Statistique Canada a commencé à
étudier l'importance de l'industrie de production d'aliments
biologiques en 2000. Cette étude permet de comparer les taux de
participation, les emplacements de production, les taux
d'expansion et les revenus des producteurs de fruits et légumes
biologiques et des producteurs conventionnels, de 2000 à 2003.
En 2000,
environ 640 agriculteurs au Canada déclaraient utiliser des
méthodes de production biologiques. Ce nombre était passé
à 660 en 2003.
L'étude démontre que certaines
cultures biologiques génèrent un revenu brut à l'acre supérieur
à celui obtenu par les cultures conventionnelles. Un examen du
prix de vente direct révèle que, dans le cas de presque tous les
produits cultivés, les produits biologiques obtiennent une
bonification. Cette situation est probablement attribuable en
partie au fait que le consommateur estime acheter un produit bon
pour la santé et meilleur au goût.
Par exemple, de 2001 à 2003, le
prix moyen des pommes de culture biologique en
Colombie-Britannique se situait à 30 cents la livre,
comparativement à 21 cents dans le cas des pommes de culture non
biologique. En Ontario, le prix à la livre des pommes de culture
biologique a atteint en moyenne 36 cents, comparativement
à 27 cents dans le cas des pommes de culture non biologique.
En outre, l'étude permet de
constater qu'en raison de la relation entre les prix et le
rendement, l'agriculteur doit choisir ce qu'il veut cultiver
s'il souhaite obtenir un revenu brut à l'acre plus élevé que
celui obtenu par les méthodes conventionnelles. Environ la
moitié des produits cultivés à l'aide de méthodes biologiques
génère un revenu brut à l'acre supérieur à celui des produits
cultivés au moyen des méthodes habituelles.
Du point de vue de
l'agriculture, on observe que la plupart des cultures
biologiques ont un rendement plus faible. Les agriculteurs
doivent faire des expériences pour déterminer ce qu'une culture
particulière exige sans l'utilisation de produits chimiques.
L'assimilation des éléments fertilisants et le pourcentage de
rétention d'eau du sol peuvent varier en fonction de ce que
l'agriculteur fait et du moment où il choisit de le faire.
Document en format PDF:
http://www.statcan.ca/francais/freepub/21-004-XIF/21-004-XIF2005002.pdf
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