Le ministère de l’Agriculture, de
l’Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales a accordé à
Biogemma, le 4 Juillet
2002, avec l’accord du ministère de l’Écologie et du
Développement durable et sur avis favorable de la commission du
Génie Biomoléculaire, 3 nouvelles autorisations pour mener des
essais au champ sur des plantes génétiquement modifiées (PGM).
Ces 3 nouvelles autorisations portent à 13 le
nombre de programmes de recherche sur des PGM, pour lesquels
Biogemma a obtenu l’autorisation de mener des essais au champ.
L’objectif de ces programmes est de contribuer à
une meilleure protection de l’environnement par la mise au point
de céréales utilisant moins d’intrants (produits chimiques,
eau…).
Pour Pierre Pagesse, Président de Limagrain et
du Comité stratégique de Biogemma, « ces décisions sont le signe
d’une vraie volonté d’encourager en France la recherche dans le
domaine des biotechnologies végétales et de donner ainsi à
l’agriculture les moyens d’innover. »
Les agriculteurs devront en effet, dans les
années qui viennent, maintenir leur compétitivité face à la
concurrence mondiale, améliorer les qualités alimentaires de
leurs productions, veiller à la santé publique, contribuer à la
préservation de l’environnement, garantir leur indépendance face
aux risques de monopole et de concentration du savoir.
Les actionnaires de Biogemma (les groupes
coopératifs Limagrain et Euralis, l’entreprise RAGT, les
sociétés Sofiprotéol et Unigrains) ont décidé de prendre la
parole pour mobiliser l’ensemble du monde agricole, les
scientifiques et les élus sur ces enjeux décisifs.
Inscrivant leurs programmes de recherche dans
une démarche partagée de dialogue, d’éthique et de transparence,
ils ont signé une charte d’engagement qui repose sur des valeurs
fortes.
Issus du monde agricole, ils défendent notamment
un modèle d’innovation qui garantisse le libre accès aux
ressources génétiques ainsi qu’un juste équilibre entre la
protection des inventions biotechnologiques et la diffusion des
connaissances.
Un Comité Cultura, rassemblant des représentants
de l’ensemble du monde agricole, se réunira, pour la première
fois, en octobre, pour mettre en place une réflexion prospective
axée sur une approche globale « recherche, agriculture et
société ».
Rappelons que Biogemma est la première
entreprise européenne de recherche en biotechnologies végétales,
créée et financée par le monde agricole. Biogemma dispose de
quatre centres de recherche, en France et en Europe, emploie
plus de cent chercheurs et techniciens, et se trouve associée à
la recherche publique à travers le programme
Génoplante.