Paris, France
May 28, 2009
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Suite à l’avis du Conseil national
de la consommation (CNC) relatif à l’étiquetage des produits
animaux bruts non transformés (viande, œufs, poissons), les
professionnels des semences et de la protection des plantes
réaffirment leur attachement à la transparence vis-à-vis des
consommateurs.
Dans un avis rendu public le mercredi 27 mai, le CNC a annoncé
être favorable à ce que la viande, les œufs et les poissons,
issus d'animaux nourris sans OGM, puissent porter une étiquette
mettant en exergue cette absence d'OGM. Selon le CNC, pour
disposer d’une étiquette de type « non OGM » ou « sans OGM », le
produit devra provenir d'un animal nourri soit avec des produits
végétaux pour lesquels il n'existe pas de variétés contenant des
OGM, soit avec des végétaux contenant de manière fortuite moins
de 0,9% d'OGM, et ce pendant toute leur vie pour les volailles
et au moins les trois quarts pour les ruminants.
Favorable à la transparence, les professionnels des semences et
de la protection des plantes confirment leur volonté d’informer
les consommateurs. « Éclairer les consommateurs sur le mode
d’obtention d’un aliment est un souci que nous partageons »,
déclare Philippe Gracien, leur porte-parole.
« L’information donnée doit s’inscrire dans l’esprit de la loi
qui protège la liberté de produire et consommer des produits
alimentaires avec ou sans OGM. Elle ne doit pas être détournée
et servir de prétexte pour exclure du marché les produits issus
d’OGM. Tous les OGM autorisés à la consommation en France ont
été évalués sans risque pour la santé animale et humaine »,
poursuit Philippe Gracien.
« Les allégations « sans OGM » devront donc être informatives,
non dénigrantes et non trompeuses. C’est dans cet esprit que
nous participons aux discussions relatives à la définition du «
sans OGM », conclut Philippe Gracien. |
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