Paris, France
February 16, 2009
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Les professionnels des semences et
de la protection des plantes ne sont pas surpris de la non
décision européenne qui prouve bien que ce dossier ne bénéficie
que d’un traitement politique.
Le 16 février à Bruxelles, les 27 n’ont pas réussi à dégager une
majorité qualifiée lors de la réunion du comité d’experts
relative notamment au bien fondé de l’interdiction de cultiver
du maïs OGM en France.
« Cette situation ne nous surprend pas », explique Philippe
Gracien, porte-parole des professionnels des semences et de la
protection des plantes. « Le traitement de ce dossier est avant
tout politique. Il existe en effet de nombreuses études
scientifiques qui attestent que ce maïs ne présente pas de
risque pour la santé et l’environnement. Sans parler des
millions d’hectares cultivés depuis plus de 10 ans qui ont
confirmé l’utilité et la sécurité de ce type de culture.
Prétendre que des éléments nouveaux apporteraient la preuve que
ce maïs présenterait des risques pour l’environnement n’est
qu’un prétexte pour reculer encore une fois l’échéance d’une
prise de décision. »
« Nous sommes excédés de ce manque de courage politique. La
frilosité européenne, et surtout française, risque d’avoir de
lourdes conséquences dans les années à venir », poursuit
Philippe Gracien.
« Au regard des défis alimentaires et environnementaux qui nous
attendent nous ne pouvons pas concevoir que l’Europe et la
France ne se dotent pas de tous les outils qui puissent leur
permettre d’y faire face : les OGM font partie de ces outils. Le
temps n’est plus aux discussions sans fin et surtout sans
fondement scientifique. Il est urgent que les gouvernements des
Etats membres prennent leurs responsabilités », conclut Philippe
Gracien. |
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