France
August 20, 2008
Suite à la destruction le 15 août
dernier de deux de ses parcelles d’essais de recherche en
biotechnologies à Valdivienne et Civaux (Vienne - 86), Monsanto
tire le bilan 2008 de ses expérimentations OGM en France : pour
la 1ère année, 100% des essais mis en place ont été saccagés.
Opérée à la manière d’un « show médiatique » à l’occasion duquel
ses auteurs se sont largement mis en scène, l’acte de vandalisme
du 15 août signe une bien triste conclusion : le retard
quasi-irrattrapable de la recherche française en biotechnologies
végétales, une discipline scientifique devenue essentielle pour
la recherche agronomique et aujourd’hui utilisée par tous les
grands pays agricoles du monde. « Un pays qui laisse une poignée
d’obscurantistes saccager sa recherche se prive de toutes les
promesses de progrès que celle-ci porte pour le présent et pour
l’avenir, et ce au détriment des citoyens et des consommateurs
de ce pays», a déclaré Laurent Martel, Directeur de Monsanto
France.
Qu’on ne s’y trompe pas en effet : c’est lorsque acteurs privés
et instituts publics avancent de concert que la recherche porte
ses meilleurs fruits. En aucun cas, l’entrave faite au dynamisme
scientifique des entreprises ne saurait se révéler bénéfique
lorsque les travaux de ces dernières sont effectués dans le plus
strict respect de la réglementation en vigueur et avec les
mesures de précaution les plus rigoureuses. En matière
agronomique, les expérimentations en plein champ sont
indispensables et exigées par la réglementation pour valider en
conditions réelles de culture les résultats obtenus en milieu
confiné. Les expérimentations en biotechnologies faites par
Monsanto en France ont préalablement reçues du Ministère de
l’Agriculture toutes les autorisations requises après avis des
structures d’évaluation scientifique officielles. Elles font
l’objet d’un suivi continu de la part des services
administratifs de la Protection des Végétaux comme des
techniciens de Monsanto.
En 2008, l’ensemble des essais de recherche Monsanto sur le
territoire français portaient sur une technologie intégrant
plusieurs constructions génétiques d’intérêt dans la même plante
: résistance à la pyrale et à la sésamie et tolérance à un
herbicide. Autorisée et cultivée dans d’autres pays du monde sur
des dizaines de millions d’hectares, elle apporte des avantages
avérés. Les deux destructions de Valdivienne et Civaux ont été
suivies de la découverte d’une 3e destruction à Valdivienne
également, opérée à visage couvert et portant un coup d’arrêt à
l’ensemble des expérimentations mises en place par Monsanto en
Poitou-Charentes. Au cours de l’été, les deux essais mis en
place par l’entreprise en région Midi-Pyrénées, à Mauroux (Gers
– 32) et à Beaumont-sur-Lèze (Haute-Garonne – 31), avaient déjà
fait l’objet d’actions violentes similaires.
Monsanto est l’un des
principaux fournisseurs de solutions technologiques et de
produits agricoles dans le monde entier. Par son expertise et
grâce à ses travaux de recherche, la société Monsanto contribue
à augmenter le volume et la qualité de la production alimentaire
mondiale tout en réduisant les coûts et l’impact sur
l’environnement.
Monsanto France compte 400
collaborateurs dont ¼ en recherche et développement. Chaque
année, près de 10% de son chiffre d’affaires est investit en
recherche. Présent en France depuis plus de 40 ans Monsanto
affirme sa volonté d’être un véritable partenaire de
l’agriculture française et d’en partager le défi : réussir une
agriculture de qualité à la fois productive, innovante et
durable. |
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