Paris, France
June 6, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Le ministre de l’Environnement,
Jean Louis Borloo a présenté hier à la Commission européenne
quatre thèmes en vue d’accélérer le processus d’homologation des
cultures génétiquement modifiées. Ils devraient être discutés
lors d’un conseil des ministres européens au plus tard avant la
fin de l’année.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
prennent acte de cette initiative de la France. Ils espèrent que
les idées françaises vont contribuer à :
- réellement utiliser toutes
les potentialités du dispositif existant,
- une meilleure
communication entre les différents Etats-membres et les
instances européennes,
- faciliter les prises de
décisions dans ce domaine, décisions qui doivent se faire
beaucoup, plus rapidement,
- poursuivre et développer
la recherche sur les plantes génétiquement modifiées en
Europe.
Comme l’explique Philippe Gracien,
leur porte-parole : « Concrètement, nous attendons que ces
propositions permettent d’aboutir à un processus d’homologation
plus consensuel qui entraîne une obtention rapide des
autorisations de mises sur le marché ou d’importations de
plantes génétiquement modifiées. L’union européenne accumule les
retards : depuis 10 ans, un seul événement a été autorisé à la
culture en Europe. 18 demandes d’autorisations de cultures et 49
demandes d’importation sont actuellement en attente alors que
dans le monde 209 plantes ont été autorisées dans 46 pays.
Cette question relève d’ailleurs plus du domaine politique que
scientifique car, rappelons-le, ces produits sont depuis
longtemps jugés sans risque pour la santé et l’environnement à
la fois par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire et
l’autorité compétente de l’Etat-membre dans lequel la demande
d’autorisation a été déposée.
L’Union européenne et les Etats-membres qui la composent doivent
désormais prendre leurs responsabilités. Il est essentiel
d’accélérer le processus d’homologation des plantes
génétiquement modifiées afin d’offrir aux agriculteurs européens
le choix de cultiver avec ou sans OGM, dans un monde où les
agriculteurs d’autres pays ont ce choix depuis longtemps». |
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