Paris, France
July 1, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Les professionnels des semences et
de la protection des plantes s’insurgent contre la destruction
de 3 essais de maïs biotechnologiques. Ils réclament des
garanties pour la recherche et une condamnation ferme de la part
du gouvernement.
3 essais de mais biotechnologique ont été détruits dans les
communes de Condom (Gers), Mauroux (Gers), et Beaumont sur Leze
(Haute Garonne).
Comme le souligne Philippe Gracien, porte-parole des
professionnels des semences et de la protection des plantes : «
A l’issue du Grenelle de l’environnement, puis au cours du vote
de la loi sur les OGM, le soutien du gouvernement à la recherche
a été unanime. Or, la concomitance de la promulgation récente de
la loi sur les OGM et les destructions de ce week-end ne peut
que laisser supposer une action concertée et illustrent l’idée
déplorable que se font certains du soutien à la recherche.
De plus, si la loi impose la transparence totale, elle
s’applique toujours aux mêmes, et n’a malheureusement prévu
aucune garantie de protection des essais (ou des cultures) en
contrepartie. La recherche a donc été une nouvelle fois bafouée.
Nous exigeons du gouvernement une condamnation ferme à l’égard
des faucheurs et des mesures adéquates et enfin efficaces pour
protéger les essais encore sur pied ».
Il est impératif que le Gouvernement s’engage fermement à faire
respecter ce qu’il a mis en place, faute de quoi le sentiment
d’impunité qui règne chez les faucheurs-saccageurs ne saurait
que s’accroître.
Le Conseil constitutionnel a d’ailleurs rappelé que cette loi,
promulguée le 25 juin, respectait en tout point le principe de
précaution, privant de toute légitimité les actions des
personnes qui saccagent les expérimentations.
Le gouvernement ne doit pas laisser ceux qui n’ont obtenu gain
de cause au cours de ces débats démocratiques, dans les urnes ou
auprès des plus hautes juridictions françaises, imposer ce
qu’ils veulent par le biais d’actes violents et
anti-démocratiques. |
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