Paris, France
January 10, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Les professionnels des semences et
de la protection des plantes s’interrogent sur une éventuelle
instrumentalisation des résultats présentés par le Comité de
préfiguration de la Haute Autorité pour avaliser une décision
prise d’avance.
Suite à l’avis émis par le Comité de préfiguration de la Haute
Autorité sur les OGM, les professionnels des semences et de la
protection des plantes sont plus que dubitatifs sur
l’interprétation qui en a été faite et sur les conséquences que
cela va entraîner.
Ce Comité de préfiguration de la Haute Autorité a été contraint
de rendre un avis dans un délai imposé et incontestablement trop
court pour un travail sérieux. Dès lors, on ne peut parler que
de compilation sans possibilité d’examiner la pertinence et la
portée scientifique des nombreuses études disponibles qui
s’étalent sur un délai de plus de 12 années.
L’avis du Comité souligne des bénéfices nutritionnels de ce maïs
sur la santé humaine et animale en ce qui concerne les niveaux
de mycotoxines réduits de façon très importante. Pourtant,
personne ne le mentionne dans ses déclarations.
Il est à noter également qu’une grande majorité des études
soumises au Comité ont déjà été examinées et évaluées par les
Autorités compétentes de l’Union européenne ou des Etats-membres
et n’ont donné lieu à aucun avis négatif.
Pour les professionnels des semences et de la protection des
plantes, il n’y a aucune raison d’invoquer la clause de
sauvegarde car, en vertu du principe de précaution, les
dispositions normales de suivi des cultures sont déjà prévues
par la loi pour déceler toute conséquence imprévue de
l’utilisation des plantes génétiquement modifiées.
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