Paris, France
December 9, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Les professionnels des semences et
de la protection des plantes accueillent avec satisfaction la
publication du décret relatif au Haut Conseil des
Biotechnologies (HCB). Ils espèrent que son président et les
membres de ses deux Comités seront nommés très rapidement afin
que le HCB puisse se mettre au travail sans délais.
Comme l’explique Philippe Gracien, porte-parole des
professionnels des semences et de la protection des plantes : «
nous attendions la publication de ce décret qui met en
application la loi sur les OGM votée en juin 2008. Le Haut
Conseil des Biotechnologies est en effet l’autorité compétente
qui doit éclairer le gouvernement sur toutes les questions
relatives aux biotechnologies dont notamment les essais aux
champs et les règles de coexistence des cultures ».
« Nous espérons vivement que son président et les membres des
comités scientifique et socio-économique seront nommés, comme
l’a annoncé le gouvernement, avant la fin de l’année 2008 »,
souligne Philippe Gracien.
« Plusieurs demandes d’autorisations d’essais en plein champ
sont en attente d’un avis favorable. Les essais aux champs sont
indispensables pour confirmer les résultats obtenus en serre.
Particulièrement encadrés et surveillés, ils permettent
d’apporter des réponses aux problèmes rencontrés par les
agriculteurs français. Il est essentiel pour la recherche sur
les biotechnologies végétales en France que ces expérimentations
puissent être mises en culture en 2009. La France ne peut plus
se permettre de prendre davantage de retard dans ce domaine »,
poursuit Philippe Gracien.
« Depuis 10 ans, le nombre des essais aux champs n’a cessé de
diminuer à cause des actes de vandalisme dont ils ont fait
l’objet. Il est grand temps, après l'adoption de la loi en juin
2008, de relancer la dynamique de recherche sur les
biotechnologies végétales et de finaliser les textes
d’application pour la mise en œuvre de la coexistence des
cultures en France. Les agriculteurs français doivent enfin
avoir le choix de leur mode de production», conclut Philippe
Gracien. |
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