Paris, France
August 18, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
De nouvelles parcelles
d’essais de maïs génétiquement modifié légalement autorisées ont
été détruites le 15 août dans la Vienne en toute impunité devant
les forces de l’ordre et en présence des médias. Ces exactions
qui s’ajoutent à celles déjà perpétrées depuis le début de l’été
sont très lourdes de conséquences pour la recherche sur les
biotechnologies végétales en France.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
exhortent le Gouvernement à une condamnation ferme de ces actes
de vandalisme et attendent la mise en application du délit de
fauchage prévu par la loi à l’encontre des faucheurs.
La majorité des essais en plein champ autorisés par le Ministre
de l’Agriculture en 2008 ont déjà fait l’objet de saccages et
sont devenus de fait, inexploitables pour les chercheurs. Comme
chaque année, les professionnels des semences et de la
protection des plantes assistent impuissants à la destruction
des parcelles expérimentales de maïs génétiquement modifié pour
lesquelles ils avaient obtenus légalement la mise en culture.
Ils sont particulièrement choqués que ces actes de vandalisme,
qui réduisent à néant des années de travail de scientifiques, ne
suscitent rien d’autre que l’indifférence, notamment de la part
du gouvernement.
Comme le souligne Philippe Gracien, porte-parole des
professionnels des semences et de la protection des plantes : «
Nous souhaitons entendre une condamnation ferme de ces
destructions par le Gouvernement, et attendons la poursuite
judiciaire des auteurs de ces exactions et l’application du
délit de fauchage à leur encontre comme prévu par la Loi. »
« C’est par la recherche et ses résultats expérimentaux que la
connaissance progresse. De quoi les faucheurs ont-ils vraiment
peur ? Que nous puissions continuer à apporter les preuves de
l’utilité et de l’innocuité des OGM ? Celui qui a confiance dans
son argumentation utilise la plume et non la faux. Il utilise le
bulletin de vote et non la lettre de menace ou l’acte de
délinquance. Il respecte l’ensemble des lois de la République et
ne sélectionne pas, à la carte, celles auxquelles il va obéir »,
poursuit P. Gracien.
« La recherche en biotechnologie végétale a atteint son niveau
le plus bas en France comme en Europe. Il est plus que temps de
réagir et d’arrêter la dérive qui nous éloigne du rationnel de
la démocratie et qui met en péril notre futur alimentaire,
économique et écologique ! » conclut P. Gracien. |
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