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Plant research branches out at the University of Queensland
Découverte du rôle d'une nouvelle hormone végétale dans la ramification des plantes

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Queensland, Australia
August 11, 2008

New University of Queensland (UQ) research may not be able to make money grow on trees but it's definitely controlling the number of branches, with huge implications for the forestry, plant science and agriculture industries.

The joint research initiative between The University's School of Integrative Biology and ARC Centre for Integrative Legume Research as well as researchers in France (INRA-Versailles and the University of Toulouse/CNRS-Toulouse) have discovered a new plant hormone that controls shoot branching.

The hormone strigolactone, a molecule with a specific four-ring structure, has been shown to inhibit shoot branching in plants.

By adding the compound directly to the buds or by supplying it in a solution into the stem of the plant, the number of branches is altered.

Chief Investigator and UQ Associate Professor Christine Beveridge said the research could have massive financial gains for the forestry and other plant industries.

Dr Beveridge said too many branches on a tree could take away the energy from the trunk and cause poor growth.

She said the manual removal of branches was labour intensive and it was hoped this finding would lead to a natural chemical approach to prevent branches from forming in the first place.

“The new hormone could also be used to increase yield in horticultural industries and again manual pruning may be circumvented through the use of the natural strigolactones or related products,” she said.

“Because strigolacones are natural compounds which directly control shoot branching, they can be applied without the use of gene transfer technologies and have minimal side effects on the plant.”

Dr Beveridge said strigolactones were also responsible for the germination of parasitic weeds that cause huge losses in yields of staple food crops in Africa and Asia.

“Our discovery provides the first biosynthetic mutants to study these important interactions with plants and to develop ways of plant improvement and weed management,” she said.

“We are very excited about this discovery because hormones in plants and animals are an amazingly powerful and natural way to modify and investigate growth and development.”

Dr Beveridge along with Drs Elizabeth Dun and Philip Brewer from the ARC Centre of Excellence for Integrative Legume Research at UQ were among a group of authors whose research formed part of the article “Strigolactone inhibition of shoot branching” which was recently published in the journal Nature.


Découverte du rôle d'une nouvelle hormone végétale dans la ramification des plantes

Source: INRA

Une équipe internationale composée de chercheurs de l’INRA de Versailles, du CNRS/Université de Toulouse et de l’Université du Queensland en Australie(1) vient d’identifier une nouvelle hormone végétale, dont l’action empêche la ramification de la plante. Moins d’une dizaine d’hormones contrôlant le développement des plantes dans leur environnement ont été décrites à ce jour. Ce travail a été publié en ligne dans la revue 'NATURE', le 10 août 2008.

Il y a une dizaine d’années, les mêmes équipes de l’INRA et de l’Université du Queensland avaient montré qu’un signal mobile, différent des hormones déjà identifiées, inhibait la ramification de la plante en réprimant le démarrage des bourgeons situés à l’aisselle des feuilles.

Ce signal a aujourd’hui été identifié comme une nouvelle hormone faisant partie de la famille des strigolactones. C'est en utilisant des plantes mutantes hyper-ramifiées, qui ne produisent pas de strigolactones, que les chercheurs ont aujourd'hui compris leur action sur l’architecture des plantes.
Les strigolactones présentent les caractéristiques communes aux hormones végétales : elles ont une action très ciblée, sont actives à très faibles concentrations et peuvent être transportées dans la plante sur de longues distances.

Cette famille de molécules étaient déjà connues pour être produites par les racines des plantes et exsudées dans la rhizosphère afin d’"attirer" des champignons et de mettre en place des symbioses endomycorhiziennes. Ces symbioses entre les plantes et des champignons, très anciennes, ont participé à la colonisation du milieu terrestre et permettent un maintien de la productivité des plantes en conditions limitantes. Les strigolactones sont aussi impliquées dans l’induction de la germination de graines de plantes parasites (Striga, Orobanche), plantes qui induisent de plus en plus de dégâts dans nos régions (orobanche rameuse du colza notamment).

La découverte que les strigolactones contrôlent la ramification des tiges va pouvoir servir de base à des applications en horticulture, foresterie et en agriculture où l’architecture de la plante et notamment son degré de ramification est une composante majeure du rendement et de la qualité de la production. Il est ainsi possible d’envisager d’utiliser ces composés naturels sur les cultures pour modifier l’architecture des plantes. En effet et contrairement aux autres hormones végétales, l’application de strigolactones sur les parties aériennes des plantes ne touche que leur ramification sans perturber le reste de leur développement.

(1) et en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas

Source :
http://www.nature.com/
Strigolactone inhibition of shoot branching
Nature Advance Online Publication – 10 août 2008- DOI: 10.1038/nature07271

Victoria Gomez-Roldan1, Soraya Fermas2, Philip B. Brewer3, Virginie Puech-Pagès1, Elizabeth A. Dun3, Jean-Paul Pillot2, Fabien Letisse4, Radoslava Matusova5, Saida Danoun1, Jean-Charles Portais4, Harro Bouwmeester5,6, Guillaume Bécard1, Christine A. Beveridge3,7*, Catherine Rameau2* and Soizic F. Rochange1*
1 SCSV, UMR 5546 University of Toulouse III/CNRS, Castanet-Tolosan
2 Station de Génétique et d’Amélioration des Plantes, Institut J.P. Bourgin, UR254 INRA, Versailles
3 ARC Centre of Excellence in Integrative Legume Research, The University of Queensland, Brisbane, Australia
4 CNRS, UMR5504, INRA, UMR792 Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés, INSA de Toulouse, Toulouse
5 Plant Research International, P.O. Box 16, 6700 AA Wageningen, Pays-Bas
6 Laboratory of Plant Physiology, Wageningen University, Arboretumlaan 4, 6703 BD Wageningen, Pays-Bas
7 School of Integrative Biology, The University of Queensland, Brisbane, Australie
* Ces auteurs ont contribué de manière égale à ce travail

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