Paris, France
September 28, 2007
Source:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
M. Jean-François LEGRAND, sénateur
de la Manche et Président de groupe de travail sur les OGM a
rappelé, lors de la conférence de presse organisée le 27
septembre dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la
nécessité de « garantir à l’agriculteur le choix de son
itinéraire ».
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
se réjouissent de cette réaffirmation du droit des agriculteurs
français à cultiver des plantes biotechnologiques, dans le
respect de la loi. Ils présentent les propositions qu’ils ont
émises dans le cadre de l’intergroupe de travail sur les OGM
afin que la France puisse bénéficier, dans un climat serein, des
atouts de ces plantes.
Pour être durable et compétitive l’agriculture française devra
être plurielle et laisser chaque type d’agriculture, bio, OGM ou
conventionnelle s’exprimer pleinement. Aussi, les professionnels
des semences et de la protection des plantes présentent cinq
propositions afin que l’agriculture française puisse bénéficier
d’une technologie dont l’utilité et les bénéfices ont été
mondialement reconnus.
Sur les biotechnologies végétales elles-mêmes, ils soutiennent
la création d’un Haut Conseil des biotechnologies. Ils proposent
en outre un plan pluriannuel engageant la nation en faveur de la
recherche sur les biotechnologies végétales.
Concernant la coexistence des différents modes de production
agricole, ils suggèrent de :
- Inscrire dans un texte de
loi les bonnes pratiques pour la coexistence des cultures
sur la base de règles scientifiquement fondées.
- Continuer à mettre à
disposition de chaque mode d’agriculture les meilleures
ressources génétiques disponibles.
- Préciser le cadre de la
bonne gouvernance des régimes de responsabilité, d’assurance
et d’indemnisation.
Cultivées sur plus de 100 millions
d’hectares dans plus de 20 pays, dont la France, les plantes
biotechnologiques sont utiles, saines et sûres. Pourtant, depuis
plus de 10 ans, chaque été, elles font l’objet de destructions
sur l’ensemble de notre territoire bien qu’elles soient
légalement autorisées. Cette situation doit cesser. Le Grenelle
de l’environnement offre une opportunité pour sortir de
l’impasse et apporter des solutions concrètes, réalistes et
réalisables afin que chaque agriculteur ait le libre choix de sa
production.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
rappellent que :
- L’adoption par plus de
10 millions d’agriculteurs dans le monde des plantes
biotechnologiques, autorisées et jugées sans risques
pour la santé et l’environnement, comme le nombre
d’hectares cultivés en France cette année (22.000 ha) ne
sont pas le fruit du hasard ou de la cupidité. Les
semences biotechnologiques sont plus chères que les
autres. Pourtant les agriculteurs qui ont fait le choix
de les cultiver continuent à les utiliser car elles
répondent à des besoins avérés.
- La France fut l’une
des pionnières dans le domaine des biotechnologies
végétales. Aujourd’hui, elle connaît une perte
d’expertise et un retard considérable dans cette
discipline majeure de la recherche agronomique.
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