Paris, France
September 25, 2007
Source:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Intergroupe OGM du Grenelle de l’environnement : Plus de
cacophonie que de consensus
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
contestent l’existence, au sein de l’intergroupe OGM, d’un
quelconque consensus relatif à l’absence d’évaluation
scientifique sérieuse. Ils rappellent en outre que la France ne
peut remettre en cause le seuil d’étiquetage de 0,9% issu d’une
réglementation européenne.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
signalent qu’aucun consensus ne peut exister sur les
propositions mentionnées ci-dessus. Certains des représentants
des organisations agricoles étaient en effet absents ou ont
quitté la réunion de l’intergroupe OGM le vendredi 21 septembre
après avoir exprimé leur mécontentement relatif à un gel
éventuel des cultures de plantes biotechnologiques. De plus, ces
propositions sont sans fondement.
Concernant l’évaluation scientifique, ils tiennent à rappeler
que toutes les plantes biotechnologiques autorisées ont été
jugées sans risques pour la santé et l’environnement. Ils sont
cependant favorables à la création d’un haut conseil des
biotechnologies qui rendrait l’évaluation plus lisible pour les
citoyens. Laisser supposer qu’il n’y a pas d’évaluation
scientifique sérieuse ne fait pas avancer le débat et surtout
jette le discrédit sur les scientifiques français et européens
en charge de ces évaluations (CGB, Afssa, AESA).
Par ailleurs, les règles applicables aux seuils déclenchant
l’obligation d’étiquetage sont définies par des réglementations
européennes. Le seuil de 0,9% n’est pas un seuil sanitaire mais
un seuil d’information, permettant le libre choix des
consommateurs. Il est le fruit d’un accord politique. La France
ne peut en aucune manière modifier ce seuil de son propre chef.
Si la future loi sur les OGM, votée à l’issue du Grenelle de
l’environnement devait redéfinir unilatéralement ce seuil, elle
serait remise en cause par les instances européennes.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
attendent du Grenelle de l’environnement des propositions,
positives, réalistes, applicables et en conformité avec la
réglementation européenne. Ces propositions ne doivent exclure
aucun mode de culture (conventionnel, biologique ou
biotechnologique) et qui permettent à la France de maintenir sa
place parmi les premières puissances agricoles mondiales. |
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