Tours, France
September 20, 2007
Sommet du Végétal - Tours le 20
septembre 2007
« Monsieur le Ministre,
Cet après-midi avait pour but de vous présenter notre vision de
l’agriculture et de recueillir des éclairages de votre part sur
un certain nombre de processus que vous avez initié en appelant
au dialogue avec les différentes familles professionnelles.
Les événements intervenus tout particulièrement ces dernières 24
heures me conduisent à concentrer mes propos.
Trop c’est trop. Le contrat est rompu. Nous nous étions engagés
avec confiance dans le Grenelle de l’Environnement. La confiance
n’est plus possible.
En moins de 24 heures, trois faits ont tout balayé :
- Une énième destruction de
parcelles OGM,
- Le renvoi sine die de
procédures judiciaires en cours contre les faucheurs
volontaires,
- Et, point d’orgue, les
propos tenus par Monsieur BORLOO et rapportés dans le Monde
de ce jour. Je cite : « Sur les OGM tout le monde est
d’accord. On ne peut pas contrôler la dissémination donc on
ne va pas prendre de risque.»
Les Organisations Professionnelles
Agricoles dont ORAMA ont toujours eu une attitude responsable.
Dans ces conditions elles ne peuvent plus poursuivre leur
mission dans un climat de pression et de suspicion permanente.
Face à la gravité des faits, les différents sujets que nous
devions traiter aujourd’hui devront être abordés ultérieurement.
Toutefois, nous sommes aussi une organisation démocratique et de
dialogue. Les représentants des 200 000 producteurs de grains
n’acceptent plus de siéger dans les groupes de travail si les
décisions sont prises et rendues publiques à l’avance. »
Face à la gravité de la situation, Philippe Pinta, Président
d’ORAMA et les Vice-présidents Xavier Beulin, Président de la
FOP et Christophe Terrain, Président de l’AGPM,
exigent instamment la sécurité et la protection pour les
agriculteurs qui produisent en toute légalité les 22 000
hectares de maïs OGM. |
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