Paris, France
October 29, 2007
La
Journée Féverole organisée le 19 octobre dernier à Beauvais
par l’UNIP en collaboration avec ARVALIS et la FNAMS a permis de
réunir les principaux collecteurs de féveroles ainsi que les
partenaires régionaux du développement et le monde de la
semence. L’objectif de la journée a été rempli. Il s’agissait de
débattre de la structuration de la jeune filière française de la
féverole et de ses débouchés : le débouché de l’alimentation
humaine à l’exportation vers l’Egypte mais également les
débouchés de l’alimentation animale en France et à l'exportation
vers l’Italie, l’Espagne et la Norvège.
Sur le plan du marché, tous les indicateurs sont au vert
La position de la France est renforcée. La hausse des taux de
fret est en faveur des origines de proximité, la France étant
bien placée pour l’Egypte. De plus, les stocks de féveroles sont
au plus bas. Ils ne seront pas reconstitués pour 2008, du fait
du recul des surfaces dans les trois pays exportateurs, auxquels
s’ajoutent les faibles rendements obtenus au Royaume-Uni et
prévus en Australie. Concernant les taux de change, les devises
européenne, anglaise et australienne restent fortement
corrélées, ce qui ne crée pas de désavantage pour l’exportation
comme c’est le cas par rapport au dollar.
La féverole française est compétitive
Dès que la France a atteint des niveaux significatifs de
production (récolte de 2002), elle a su se positionner sur le
marché égyptien où elle occupe depuis lors la place de premier
fournisseur devant le Royaume-Uni et l’Australie. Ce seuil de
production a également permis de motiver les sélectionneurs. Des
surfaces de 100 000 à 150 000 hectares de féverole sont
nécessaires pour satisfaire les différents débouchés et
permettre un investissement conséquent en création variétale.
La féverole est rentable dans les assolements
Récompense pour les agriculteurs qui ont maintenu de la féverole
dans leurs assolements en 2007 : ils ont bénéficié pour la
plupart d’une bonne année en terme de rendement et d’une très
bonne année en terme de prix. En moyenne sur cinq ans, les
analyses de marges de différents assolements montrent qu’une
féverole (hypothèse d'un paiement pour 2/3 au prix de
l’alimentation animale et pour 1/3 au prix de l’alimentation
humaine) a toute sa place parmi les têtes d’assolement
classiques. Economiquement, la féverole soutient largement la
comparaison avec la plupart des autres productions dans le
contexte de prix actuel.
La qualité visuelle reste un critère déterminant pour le
marché égyptien
Lorsque la qualité est maîtrisée, 100% de la production peut
être valorisée sur ce marché. La démarche collective
d’avertissement de traitements menée par ARVALIS-UNIP avec les
organismes collecteurs et les chambres d’agriculture depuis deux
ans a permis d’améliorer le contrôle de la bruche. La fumigation
après récolte en complément de la lutte en végétation
permettrait d’aller plus loin dans cette maîtrise. Enfin il a
été rappelé qu’une récolte entre 16 et 20% d’humidité et un
réglage adapté des moissonneuses permettent d’éviter les grains
cassés et splittés.
Les exposés sous format pdf de cette journée sont disponibles
sur le site extranet Prolea :
http://extranet.prolea.com
- rubrique TECHNIQUE / FOCUS
Recueil des présentations (format
pdf - 2,1 Mo) |
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La
fève fourragère ou fèverole(Vicia
faba L. var. minuta
(hort. ex Alef.) Mansf.) |
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