France
October 24, 2007
C’est ce qui ressort d’un sondage
exclusif CSA réalisé pour le compte du
GNIS (Groupement
Interprofessionnel des Semences et plants) et de l’AGPM
les 17 et 18 octobre 2007 sur un échantillon national
représentatif de 1000 personnes.
Ce sondage révèle également que la majorité des Français
connaissent les raisons du choix de la culture de maïs OGM en
citant dans l’ordre : « l’amélioration du rendement », « un coût
de production moins important », « la meilleure résistance des
cultures aux maladies et aux parasites » et « la limitation de
l’usage des pesticides ». A noter que 24 % d’entre eux ne se
prononcent pas, confortant l’idée que de nombreuses personnes
restent en attente d’information sur le sujet des OGM.
Ce sondage montre aussi que les français sont pleinement
conscients des risques d’arrachage puisqu’ils sont 62 % à être
d’accord avec l’assertion « un agriculteur qui cultive du maïs
OGM prend un risque de voir son champ détruit par des militants
anti-OGM». Ils sont également 50 % à penser que les destructions
illégales des essais et des cultures OGM découragent les
chercheurs français.
Pourquoi les agriculteurs cultivent du maïs OGM ?
L’Association Générale des Producteurs de Maïs a également
interrogé, avec l’institut Kleffmann, des agriculteurs,
producteurs et non producteurs de maïs OGM. Ce sondage a été
conduit en juillet 2007 auprès de 234 maïsiculteurs d’Aquitaine
et de Midi-Pyrénées.
Cette année, 22.000 hectares de maïs Bt ont été cultivés. Des
surfaces et un nombre d’agriculteurs suffisants pour recueillir
les avis des producteurs de maïs, et les motivations de ceux qui
ont décidé de se lancer dans la culture du maïs Bt, en dépit
d’une forte pression d’opposants.
Limiter les pertes liées aux parasites
Sans surprise, ce sont d’abord dans les zones de production où
les attaques de pyrale et de sésamie sont fortes que les
agriculteurs cherchent à s’en protéger. La résistance à la
pyrale et à la sésamie (53% des réponses) et la résistance à la
verse liée aux dégâts des insectes (36%) sont les premières
motivations des agriculteurs. Ils citent également une meilleure
qualité de tige, ou un moyen d’éviter la perte d’épis tombés au
sol.
D’autre part, la culture de maïs Bt est pour les agriculteurs
une solution plus simple et plus efficace que les luttes
chimiques et biologiques contre les insectes.
Produire un maïs de qualité
Les dégâts causés par la pyrale et la sésamie sont propices au
développement de champignons parasites au niveau des épis, ce
qui en dégrade la qualité. Or celle-ci est une exigence
permanente pour la filière maïs, notamment pour l’alimentation
animale.
La meilleure qualité sanitaire de la plante et des grains est
évoquée par 48 % des agriculteurs utilisateurs. D’autre part,
cette qualité de la récolte est associée au meilleur rendement
souligné par 30% des agriculteurs utilisateurs.
Le gain de rendement - en moyenne de 15% entre maïs OGM et maïs
conventionnel - est directement lié à l’intensité des attaques
des parasites sur la culture.
Les agriculteurs ont donc des motivations à la fois techniques
et économiques. Ils estiment que le maïs Bt est favorable à la
commercialisation, sur le plan qualitatif (« une réponse à la
législation sur les mycotoxines », « une marchandise loyale et
marchande »), mais aussi pour répondre à la forte demande du
marché, principalement espagnol. 87 % des utilisateurs de maïs
OGM en 2006 ont semé à nouveau du maïs OGM en 2007.
Une culture écologique
Les agriculteurs estiment que la culture du maïs Bt participe à
la protection de l’environnement : réduction de l’utilisation
des insecticides (21%), mais aussi économies de carburant en
limitant le nombre de passages dans la culture. Ils ont
également constaté que le maïs Bt n’avait aucune incidence sur
la faune auxiliaire.
Le partage d’expérience : un élément déterminant du choix
Enfin, l’élément déterminant dans la prise de décision des
agriculteurs ayant décidé de se lancer dans la culture d’OGM a
été une visite d’essais et le partage d’expérience avec un
voisin pour 33% d’entre eux, ou une discussion avec leur
entourage professionnel pour 28 %. Ils expriment également
fortement la volonté de se faire leur opinion personnelle (33%).
Chez les non-utilisateurs, on note que la crainte de la pression
sociale est un facteur de frein très fort (30%). Près de la
moitié des personnes interrogées considèrent d’ailleurs que
c’est un sujet de discussion difficile.
Enfin, les OGM constituent un sujet important pour 63 % des
maïsiculteurs interrogés.
Other news
from GNIS |
SONDAGE
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Résultats du sondage
(PDF)
Résultats du sondage
(PowerPoint)
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FRENCH THINK GMO CULTIVATION
WILL HELP FARMERS |
Source:
CropBiotech Update
According to a survey
commissioned by GNIS (Groupement
Interprofessionnel des Semences
et plants) and the General
Association of Maize Growers
(AGPM), most French think that
it is necessary to allow farmers
to grow GMO, as it will
contribute to their
competitiveness. Fifty-two
percent of respondents believe
that farmers should be given
freedom to grow GMO crops. It
was noted that 24 percent were
'undecided' regarding GMOs,
whereas 62 percent agrees with
the assertion that farmers
growing genetically modified
crops take the risk of having
their fields destroyed by
anti-GMO militants. The results
also showed that the French are
well-informed on the use of
biotechnology in crop
improvement, saying that farmers
want to grow GMO because of
higher yield, increased
resistance to diseases and
reduction in pesticide use. The
survey was conducted last week
with a national sample
representative of 1000 people.
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