France
May 30, 2007
Suite aux déclarations du vendredi
25 mai dernier concernant la culture du maïs MON810 en France,
dans lesquelles le Ministre de l’Ecologie citait une nouvelle
étude réalisée par Greenpeace ainsi que la demande du
gouvernement allemand pour un plan de surveillance de la culture
du MON810 en Allemagne,
Monsanto réaffirme qu’aucun élément nouveau n’est de nature
à remettre en cause tant la sécurité sanitaire et
environnementale du maïs MON810 que sa performance au champ.
Si Greenpeace estime que son étude met en évidence l’existence
d’éléments nouveaux concernant le maïs MON810, Monsanto lui
suggère de la soumettre aux autorités réglementaires et
scientifiques françaises ou européennes. Du point de vue de
Monsanto, cette étude n'apporte aucun élément scientifique
nouveau. La variabilité de plante à plante est un phénomène
banal dans les systèmes biologiques, l’environnement ayant
naturellement un effet sur les organismes vivants et sur leur
métabolisme. Cette variabilité a aussi été observée par d’autres
scientifiques qui ont déjà publié récemment sur le sujet sans y
trouver matière à remettre en cause MON810*.
Quant à la demande du gouvernement allemand pour un plan de
surveillance de la culture du MON810 en Allemagne, elle est
fondée sur des résultats connus qui ont déjà été pris en compte
par les autorités sanitaires européennes et qui, selon Monsanto,
n’apportent aucun élément nouveau non plus. Cette demande ne
concerne pas les semis et récoltes effectués en 2007 qui restent
pleinement et sans restrictions autorisés comme confirmé par le
gouvernement allemand**. La demande des autorités allemandes ne
concernerait, le cas échéant, que les semis 2008 de MON810 : en
l’occurrence, ceux-ci restent possibles tout en étant
subordonnés à la mise en place d'un plan de surveillance de la
culture au champ (ou plan de biovigilance). Or un tel plan a
déjà été mis en place par Monsanto en Europe : ce plan répond
aux exigences réglementaires européennes et nationales en
vigueur et fait l'objet d'un rapport annuel communiqué aux
autorités compétentes.
« N’ayant absolument aucun lien entre elles, l’étude de
Greenpeace et la demande du gouvernement allemand n’apportent,
ni l’une ni l’autre, aucun élément nouveau au dossier du maïs
MON810 », a déclaré Yann Fichet, Directeur des Relations
Extérieures de Monsanto Agriculture France.
Dans la perspective du "Grenelle de l'Environnement" annoncé
pour l'automne prochain, Monsanto propose de fournir son
éclairage sur l’utilité des biotechnologies pour l’agriculture
française, et d’apporter son expérience positive accumulée sur
des millions d’hectares cultivés dans le monde depuis plus de 10
ans, et en France plus récemment. En tant qu’entreprise
responsable, Monsanto se tient naturellement à la disposition
des autorités pour apporter sa contribution à cette occasion.
Pour rappel, le maïs MON810 est autorisé à la culture dans de
nombreux pays du monde. Pour cela, il a fait l'objet d’une
procédure d'évaluation sanitaire et environnementale rigoureuse
de la part des comités scientifiques compétents de tous ces
pays. Le MON810 a été cultivé pour la première fois en 1997 aux
Etats-Unis et au Canada. En 2006, il a été cultivé en Argentine,
au Canada, en République tchèque, en France, en Allemagne, aux
Philippines, au Portugal, en Slovaquie, en Afrique du Sud, en
Espagne, en Uruguay et aux Etats-Unis. Dans les pays où il est
autorisé, le MON810 est cultivé sur des millions d'hectares
depuis 10 ans à l’entière satisfaction des agriculteurs et des
filières agricoles et sans qu'aucun incident sanitaire ou
environnemental n'ait été mis en évidence scientifiquement.
* cf. "The variations are within a biologically explainable
range" sur le site
http://www.gmo-safety.eu/en/news/568.docu.html
**cf communiqué de presse de l’Office Fédéral Allemand de la
Protection des Consommateurs et de la Sécurité Alimentaire (BVL)
publié le 9 mai 2007
Monsanto est l’un des principaux fournisseurs de solutions
technologiques et de produits agricoles dans le monde entier.
Par son expertise et grâce à ses travaux de recherche, la
société Monsanto contribue à augmenter le volume et la qualité
de la production alimentaire mondiale tout en réduisant les
coûts et l’impact sur l’environnement.
Monsanto France compte 400 collaborateurs dont ¼ en recherche et
développement. Chaque année, près de 10% de son chiffre
d’affaires est investit en recherche. Présent en France depuis
plus de 40 ans Monsanto affirme sa volonté d’être un véritable
partenaire de l’agriculture française et d’en partager le défi :
réussir une agriculture de qualité à la fois productive,
innovante et durable. Pour plus d'information sur Monsanto, voir
www.monsanto.com et
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