Cotonou, Benin
August 6, 2007
With rising international rice
prices threatening to double their US$2 billion annual rice
import bill, the rice-consuming nations of sub-Saharan Africa
(SSA) have finally received some good news.
Three of the world’s leading international agricultural research
institutes have announced plans to combine their activities in
Africa and so create a powerful new force focused on boosting
African rice production and saving the region millions of
dollars in lost foreign exchange.
The three centers are the Africa
Rice Center (WARDA) based in Benin, the
Centro Internacional de
Agricultura Tropical (CIAT) based in Colombia and the
International Rice Research
Institute (IRRI) based in the Philippines. With only 13% of
the world’s population, Africa accounts for 32% of world rice
imports, which makes it a big player in the international rice
trade.
In 2006, SSA imported more than 9 million tonnes of rice worth
an estimated US$2 billion. With world rice reserves at the
lowest level since 1983-84, international rice prices are
expected to double in the next couple of years. This is
especially alarming for SSA nations, which need to import about
40 per cent of their rice to satisfy local demand.
In a joint declaration announcing a major programmatic
alignment, the three centers – all of whom are supported by the
Consultative Group on International Agricultural Research
(CGIAR) – affirmed their commitment to bring the best of science
and their experience in Asia, Latin America and Africa to
address the major challenges facing Africa’s rice sector.
“To me this is the best way to reach a consensus on rice
research in Africa,” said Dr Papa Abdoulaye Seck, Director
General of the Africa Rice Center (WARDA). “By harmonizing our
activities we can cover the whole continent, have critical mass,
address most of the problems facing rice, and at the end of the
day we can have a very high impact.”
Among their initial proposals is the establishment of a
sub-Saharan Africa Rice Consortium (SARC), which will
consolidate the two existing regional rice networks – the West
and Central Africa Rice Research and Development Network
(ROCARIZ) and the Eastern and Central Africa Rice Research
Network (ECARRN). The new combined entity will also cover other
parts of SSA that are not members of the existing regional rice
networks.
The three Centers have also agreed that SARC will provide a
platform for collective action by the three CGIAR centers and
collaboration with national agricultural research and extension
systems (NARES). The Consortium will provide a united front for
promoting rice and rice research in SSA and a common conduit for
channeling technology and information from international
research to NARES and farmers in the region.
Outlining SARC’s objectives, they said they wanted to maximize
the level of coordination among the three Centers and their
interaction with NARES. They also hoped to provide better farmer
access to improved seeds and technologies; and, develop a
critical mass of trained scientists, thereby enhancing Africa’s
capacity in rice research.
Other objectives include improving knowledge sharing and
training; increased economies of scale through reduced
transactions costs in rice research in Africa and globally; and
better coordination of research and development activities in
the rice sector in Africa with spillover to Asia and Latin
America in terms of germplasm use.
La production rizicole en Afrique connaît une promotion
importante
Avec l’augmentation des cours internationaux du riz qui menacent
de doubler les prix du riz importé qui est de 2 milliards de
dollars US par an, les pays consommateurs de riz en Afrique
subsaharienne (ASS) ont enfin reçu de bonne nouvelles.
Trois des plus grands instituts internationaux de recherche
agricole ont annoncé leur intention de combiner leurs activités
en Afrique et de créer ainsi une nouvelle grande force focalisée
sur la relance de la production rizicole en Afrique afin
d’épargner à la région la perte de millions de dollars de
devises.
Il s’agit du Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO) basé au Bénin,
du Centro Internacional de Agricultura Tropical (CIAT) basé en
Colombie et de l’Institut international de recherche sur le riz
(IRRI) basé aux Philippines. Avec seulement 13 % de la
population mondiale, l’Afrique représente 32 % des importations
mondiales de riz, ce qui fait d’elle un grand acteur dans le
commerce international du riz.
En 2006, l’ASS a importé plus de 9 millions de tonnes de riz
pour une valeur estimée à 2 milliards de dollars US. Avec les
réserves de riz au niveau le plus bas depuis 1983-84, on
s’attend à ce que les prix internationaux du riz doublent au
cours des prochaines années. Cela est particulièrement alarmant
pour les pays d’ASS, qui doivent importer environ 40 % de leur
riz pour satisfaire la demande locale.
Dans une déclaration conjointe annonçant un important alignement
des programmes, les trois centres, tous supportés par le Groupe
consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI),
ont affirmé leur engagement de réunir la meilleure des sciences
et leur expérience en Asie, en Amérique latine et en Afrique
pour relever les défis majeurs auxquels le secteur rizicole se
trouve confronté en Afrique.
« Pour moi, il s’agit là de la meilleure façon d’arriver à un
consensus sur la recherche rizicole en Afrique, » a déclaré Dr
Papa Abdoulaye Seck, Directeur général du Centre du riz pour
l’Afrique (ADRAO). « En harmonisant nos activités, nous pouvons
couvrir l’ensemble du continent, avoir une masse critique, faire
face à la plupart des problèmes qui se posent à la riziculture
et, en fin de compte, nous pouvons avoir un impact très
important. »
Parmi leurs premières propositions se trouve la création d’un
Consortium riz en Afrique subsaharienne (SARC), qui va
consolider les deux réseaux régionaux riz existants – le Réseau
Ouest et Centre Africain du riz (ROCARIZ) et le Réseau riz
d’Afrique orientale et centrale (ECARRN). La nouvelle entité
combinée couvrira aussi d’autres parties de l’ASS qui ne sont
pas membres des réseaux régionaux riz existants.
Les trois centres ont aussi convenu que le SARC serve de
plate-forme pour l’action collective entreprise par les trois
centres du GCRAI et la collaboration avec les systèmes nationaux
de recherche agricole et de vulgarisation (SNRAV). Le Consortium
fournira un front unifié pour promouvoir le riz et la recherche
rizicole en Afrique subsaharienne et un conduit commun pour
canaliser les technologies et l’information depuis les instituts
internationaux de recherche jusqu’aux SNRAV et aux paysans de la
région.
Exposant les grandes lignes des objectifs du SARC, ils ont
déclaré qu’ils voulaient optimiser le niveau de coordination
entre les trois centres et leur interaction avec les SNRAV. Ils
espèrent également améliorer l’accès des paysans aux semences et
aux technologies améliorées ; et développer une masse critique
de chercheurs formés, et renforcer ainsi la capacité de
l’Afrique dans le domaine de la recherche rizicole.
D’autres objectifs incluent : l’amélioration du partage de la
connaissance et la formation ; l’accroissement des économies
d’échelle par la réduction des coûts des transactions dans la
recherche rizicole en Afrique et dans le monde ; et une
meilleure coordination des activités de recherche-développement
du secteur rizicole en Afrique avec des retombées en Asie et en
Amérique latine en terme d’utilisation du matériel génétique. |
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