Une nouvelle parcelle de maïs OGM saccagée chez un
agriculteur dans le Gers en toute impunité. Les
condamnations verbales du Ministre de l’Agriculture et les
instructions données aux Préfets sont une chose, mais il
faut surtout agir concrètement contre ces hors-la loi.
Faire ou laisser faire : où
est la différence ? C’est le sentiment des maïsiculteurs et
de la profession en général face aux nouveaux saccages d’une
parcelle de maïs OGM exploitée tout à fait légalement avec
une variété autorisée. 2,80 ha détruits devant les forces de
l’ordre et sans aucune interpellation en flagrant délit.
L’A.G.P.M. entend
réaffirmer très solennellement sa condamnation la plus ferme
face à de tels actes qui exigeraient des comparutions et
condamnations immédiates, tout comme la réparation du
préjudice subi : préjudice économique, mais aussi préjudice
humain car les exploitants concernés et leurs proches sont
aujourd’hui dans un état de choc au regard de la violence
déployée par ces hors-la-loi et de l’impunité dont ils
semblent bénéficier.
De tels actes consistant à détruire des cultures, à
endommager des installations et à effectuer une terreur
psychologique sur des agriculteurs et leurs familles ne
peuvent être le fait d’agriculteurs. Non, ils sont le fait
d’extrémistes de tout autre milieu pour qui l’acte de
production agricole n’a aucune valeur et pour qui le fruit
du travail ne mérite aucun respect.
Les maïsiculteurs concernés, et au-delà l’ensemble des
agriculteurs, ne resteront pas sans réaction. L’Etat ne doit
pas attendre l’incident ou des faits graves pour agir.