France
October 24, 2006
Patrick Lavarde, directeur général
du Cemagref, Patrice Debré,
Président du conseil d'administration du
Cirad, Marion Guillou,
présidente de l'Inra,
Jean-François Girard, président de l'IRD
et le Groupe consultatif pour la
recherche agricole internationale (GCRAI) représenté par son
directeur, Francisco Reifschneider et le directeur de l'Alliance
des Centres, Joachim Voss ont signé le 17 octobre 2006, une
lettre d'accord en vue de renforcer leur collaboration sur les
trois axes suivants: la recherche, la formation et la
prospective.
Alimenter une population mondiale en forte croissance, avec des
aliments diversifiés et de qualité, et dans le cadre d'un
développement durable dans toutes ses dimensions (économiques,
sociales, environnementales et culturelles), constitue
dorénavant le nouveau défi de la recherche agricole. De plus, la
complexification des questions scientifiques impose aux acteurs
de la recherche un changement d'approche, de perspective et
d'échelle. Cela implique un renforcement de l'action collective
et de la coopération internationale, ainsi qu'une meilleure
intégration des programmes menés par les différents acteurs du
Nord et du Sud, de la recherche fondamentale à ses applications.
C'est pourquoi les organismes français de recherche, Cemagref,
Cirad, Inra et IRD ainsi que le GCRAI se sont engagés par la
signature d'une lettre d'accord à renforcer leur collaboration
dans le cadre d'un «Agenda commun» qui portera sur les trois
axes suivants: la recherche, la formation et la prospective.
Recherche
Cet accord vise à inscrire la
coopération entre les partenaires dans une perspective à moyen
terme. Le dispositif existant d'affectation de chercheurs à la
réalisation de programmes conjoints (une quarantaine de
chercheurs français par an dans les centres internationaux de
recherche agricole), s'enrichira d'actions plus collectives
intégrant largement tous les acteurs « recherche-développement »
du Nord et du Sud de la recherche fondamentale aux utilisateurs.
Formation
Ce dispositif bénéficiera aux
chercheurs du Sud en facilitant pour un grand nombre d'entre eux
leur formation en France et l'accès aux centres de recherche
tant du GCRAI que des autres organismes français. Les organismes
mettront aussi en place un programme pour que de jeunes
chercheurs français puissent commencer leur carrière dans les
centres du GCRAI sur des projets relevant de l'Agenda commun.
Prospective
Les organismes français ont
développé depuis plusieurs années une capacité d'expertise
collégiale qui pourrait être utilisée pour des enquêtes
prospectives d'intérêt partagé. En outre, les partenaires
s'engagent également à participer à leurs exercices respectifs
de prospective ou de certaines de leurs composantes (centres ou
départements scientifiques).
International agricultural research is stepping up collaboration
with CEMAGREF, CIRAD, INRA and IRD, in response to global
agricultural challenges
Supplying a fast-growing global
population with varied, quality foods as part of sustainable
development in its broadest sense (economic, social,
environmental and cultural) is the latest priority for
agricultural research. Moreover, the increasing complexity of
scientific issues means that research players are having to
change the approaches, standpoints and scales adopted in their
work. This means stepping up collective action and international
cooperation, and better integration of the programmes being
conducted by various players in industrialized and developing
countries, from fundamental research right up to its
applications.
This is why the French research organizations
CEMAGREF,
CIRAD,
INRA and
IRD, and the
CGIAR, have signed a letter
of agreement to step up their collaboration as part of a “Common
Agenda” centring on the following three fields: research,
training and prospective studies.
Research
The agreement aims to place cooperation between the
different partners in the medium term. The existing system of
assigning researchers to joint programmes (some forty French
researchers per year working at international agricultural
research centres) will be backed up by more collective
operations involving all the various “R&D” players in
industrialized and developing countries, from fundamental
research to research consumers.
Training
This component will benefit researchers from developing
countries by allowing large numbers of them to train in France
and facilitating access to French research centres, whether or
not they belong to the CGIAR. The organizations will also be
launching a programme to ensure that young French researchers
can begin their career in CGIAR centres, working on projects
covered by the Common Agenda.
Prospective studies
In recent years, the French organizations have built up a
collective appraisal capacity that could be used for prospective
studies of mutual interest. Moreover, the partners have also
undertaken to participate in other partners’ respective
prospective studies or in certain components of those studies
(centres or scientific departments). |