France
November, 2006
Source:
La Lettre
Semences - GNIS
-
Groupement national
interprofessionnel des semences et des plants
On entend beaucoup parler du
monopole des multinationales des semences. Et pourtant, en
France, la mondialisation est loin d'avoir éliminé les nombreux
acteurs régionaux et nationaux qui font la richesse et le
dynamisme du secteur. 77 entreprises semencières, comprenant des
activités de recherche et de sélection, sont réparties sur le
territoire français, parmi lesquelles 60 (78 %) sont encore soit
des coopératives, soit des PME indépendantes. En France, le
chiffre d'affaires des cinq premières entreprises de semences
représente 33 % du chiffre d'affaires global.
Ainsi, même si l'on assiste sur
une longue période à une concentration du secteur, elle reste
bien inférieure à ce que l'on peut constater dans les
phytosanitaires, par exemple, où les cinq premières firmes
détiennent près de 80 % du marché en France, sans parler de la
téléphonie mobile, où un seul opérateur détient 47 % du marché.
Grâce à la diversité des acteurs,
à leur dynamisme et à leur indépendance, la France est le
deuxième pays semencier au monde. Afin de préserver ces atouts,
la pérennité des petites et moyennes structures doit être
assurée, ce qui passe par la garantie du financement de la
recherche. Le budget recherche est en effet très important chez
ces entreprises, où il représente en moyenne 12 % du chiffre
d'affaires. Le système de protection
intellectuelle sur les obtentions végétales est indispensable
pour leur permettre de continuer à investir. |