Dans un contexte européen défavorable au développement, à la valorisation et à la mobilisation de financements des biotechnologies végétales, les actionnaires ont décidé d’adapter les structures et de regrouper les activités de Biogemma.

Ce projet de réorganisation entraînera la fermeture des laboratoires d'Evry et de Cambridge, fin de l’année 2006, et le redéploiement des activités de recherche sur les laboratoires de Mondonville (oléo-protéagineux) et d'Auvergne (céréales).

Biogemma a également décidé de reconstruire le laboratoire des Cézeaux, détruit par un incendie en juillet dernier, sur le site de Riom-Ulice.

Au terme de ce projet, les effectifs permanents de Biogemma passeront de 123 à 86 personnes.

En faisant ce choix difficile de recentrage et de spécialisation sur la France, les actionnaires de Biogemma veulent croire que le nouveau projet de loi, en cours de débat au Parlement, créera un cadre favorable au développement de la recherche en biotechnologie végétale, clé de voûte de la compétitivité de l’agriculture et des industries agroalimentaires françaises et européennes.

Biogemma, créée en 1997, est aujourd’hui la seule entreprise européenne de recherche en biotechnologies végétales développée et financée par le monde agricole. Elle réunit à la fois des spécialistes de l’amélioration des plantes et des représentants des filières agricoles : les groupes coopératifs Limagrain et Euralis, l’entreprise RAGT et les sociétés Sofiprotéol et Unigrains.