Tainan, Taiwan / Montpellier,
France / Leuven, Belgium
March 6, 2006
Globalization, trade
liberalization and changes in consumer demand are creating new
market opportunities for horticultural production, one of the
fastest growing sectors in agriculture worldwide. This is
particularly relevant for small farmers and landless laborers in
the tropics and subtropics. A dynamic horticultural sector can
create opportunities and benefits and contribute to the fight
against poverty and malnutrition. A major step to link all the
stakeholders is being taken by the
Global Horticulture
Initiative, which will be launched in Montpellier, France on
22-24 March 2006 by
AVRDC - The World
Vegetable Center with financial support from the
French Ministry of Foreign Affairs and logistical support by the
Centre de coopération
internationale en recherché agronomique pour le développement
(CIRAD) and the International
Society for Horticultural Science (ISHS).
A strong
horticulture sector is an engine for economic growth. It creates
jobs, supports agri-businesses, and generates income to a
greater degree than staple crops. Horticultural crops can create
new sources of income for farmers and for laborers in the
marketing and processing chain. Furthermore, horticultural crops
can provide the micronutrients that are essential yet lacking in
the diets of half of the world’s population. This can be
achieved through sustainable, demand driven, horticultural
production, processing and marketing systems. The Global
Horticulture Initiative will develop these systems through
output-oriented research and development projects and expand
outreach activities through broad-based partnerships in research
and development.
“This is an
extremely important initiative. Currently there is no
coordinating organization to bring together the fragmented and
disconnected institutions, private companies, non-governmental
organizations and donors who support horticulture development”,
says Thomas Lumpkin, Director General of AVRDC - The World
Vegetable Center. “The patchwork of projects currently in place
is often ineffective and wasteful due to a lack of perspective
on the complete system required from production, transport,
processing and marketing of an horticultural product.”
From another
perspective, fruits and vegetables have much to contribute
especially to the bold vision of the U.N.’s Millennium
Development Goals for the developing world, yet their potential
has been largely overlooked in global efforts to impact those
goals. Increased production and consumption of safe fruits and
vegetables can solve many problems in both the developing and
developed worlds, from deficiencies in Vitamins A, C, D to
treatment of obesity and Type II diabetes, from greater economic
productivity per unit of water or land, to job enhancement and
income creation.
Over 50 prominent organizations will be
represented at the launch of this multi-partner program. The
event will host presentations from invited speakers on the role
of economic development and nutritional security, the role of
fruits and vegetables for women, reduced malnutrition and
childhood mortality, and enhanced environmental quality and
human health. Human capacity building, institutional
development, and networking will also play an important role.
Lancement de l'Initiative horticole mondiale : réduire pauvreté
et malnutrition au Sud
Trois institutions du monde de
la recherche horticole, the World
Vegetable Center (AVRDC), le
Cirad et l'International
Society for Horticultural Science (ISHS) unissent leurs
compétences et leurs réseaux afin d'organiser et de rendre plus
efficace et équitable, la recherche horticole pour le
développement des pays
pauvres. La réunion de lancement de cette initiative globale (Global
Horticulture Initiative), appuyée en France par le ministère
des Affaires étrangères, se déroulera du 22 au 24 mars 2006, à
Montpellier.
La population rurale des pays
du Sud est pauvre et dépend directement ou indirectement de
l'agriculture pour vivre. Dans le même temps, la forte
croissance des villes au Sud entraîne souvent paupérisation et
malnutrition des populations urbaines. Les agriculteurs de ces
pays font face à des conditions de plus en plus difficiles
d'accès aux marchés, avec des prix extrêmement bas, des demandes
en quantité, diversité et qualité, auxquelles ils ne peuvent
répondre seuls. Aussi, le système de recherche agricole
international, sous l'égide du groupe consultatif de la
recherche agronomique internationale (Gcrai), s'est-il engagé à
réduire cette fracture mondiale.
Le développement des produits
agricoles à haute valeur commerciale (High value agricultural
products ), constitue le premier palier de cette prise de
conscience internationale. Or, ces produits concernent
essentiellement les fruits tropicaux et les légumes. Le Cirad
qui travaille traditionnellement dans ce domaine, est
donc mandaté pour piloter avec l'Avrdc et l'Ishs, le séminaire
de lancement de l'Initiative horticole mondiale , (Global
horticulture Initiative), qui se tiendra à Montpellier sur le
campus de l'Agro.M, sous l'égide d'Agropolis, du 22 au 24 mars
prochains. Les principaux acteurs de la recherche horticole
française sont associés à l'événement.
"Cette initiative est
importante car il n'existe pas de centre international dédié à
l'horticulture, les actions ne sont pas coordonnées, et les
filières horticoles sont souvent oubliées, souligne Rémi
Kahane, chargé de mission filières maraîchères et horticoles au
Cirad. Nous devons aider les pays du Sud à se nourrir, avec des
produits sains, bons pour la santé, et à bénéficier des mêmes
normes sanitaires qu'au Nord ". Les organisateurs de ce congrès
de lancement, attendent d'importantes retombées au niveau
mondial. En premier lieu, une adhésion et une mobilisation
autour de cette initiative d'un grand nombre d'institutions de
recherche publique ou privée, d'agences de développement, d'Ong
et de bailleurs de fonds. Des actions concertées doivent être
lancées et appuyées par des financements adaptés, dans les
diverses régions du monde. En second lieu, un système de
gouvernance entre toutes les parties prenantes, devra être
instauré.
Il s'agit également d'établir
des priorités thématiques autour de quelques idées maîtresses :
les fruits et les légumes jouent un rôle primordial pour la
santé humaine et la prévention des maladies et sont générateurs
de revenu. Ils constituent donc une voie de lutte contre la
pauvreté sous réserve d'une répartition équitable de la valeur
ajoutée. Ils sont source de bien-être. Le rôle et l'impact du
système économique engendré par leur commercialisation s'avèrent
également déterminants, en termes de création d'emplois, de
production de richesse et d'accès au développement. La
valorisation accrue et la diversification des productions
locales dans les pays en développement se trouvent d'ailleurs
inscrites au programme des réflexions du séminaire. Parmi les
cinquante
participants invités, figurent principalement des acteurs de la
recherche et du développement des pays du Sud ou intervenant
dans les pays du Sud, ainsi que des bailleurs de fonds et des
coordinateurs potentiels des actions à envisager. |