Bron, France
December 16, 2005
Face aux manifestations organisées
par certains membres de la Confédération Paysanne devant ses
sites en France, Monsanto
refuse de se laisser intimider et renouvelle sa volonté de faire
exécuter la décision de justice condamnant la Confédération
Paysanne pour les dégradations commises à Monbéqui, en 1998.
Rappel des faits: en
septembre 1998, lors de la journée « portes ouvertes » organisée
sur le site de Monbéqui, la Confédération Paysanne a détruit,
par fauchage et piétinement, des parcelles de maïs et de soja
génétiquement modifiés. Une serre contenant des cultures de
tournesol conventionnel a également été saccagée ainsi que du
matériel de présentation. Le Tribunal de Grande Instance de
Montauban par son jugement du 9 mai 2000, confirmé par la Cour
d’Appel de Toulouse en décembre 2001, a condamné solidairement
la Confédération Paysanne et Monsieur René Riesel, Secrétaire
National de la Confédération Paysanne à réparer le préjudice
subi, estimé à plus de 170 000 euros. Devant l’ampleur des
saccages répétés au cours de ces dernières années, Monsanto a
décidé de faire exécuter cette décision de justice. Après un
commandement de payer resté vain, Monsanto a fait procéder,
selon la procédure usuelle, à une saisie sur compte bancaire.
La direction de
Monsanto a fermé ses sites pendant la durée des manifestations.
« La sécurité de nos salariés est une priorité absolue.
Seules quelques unités de production ont été maintenues afin de
limiter l’impact de cette perte d’activité », précise
Jean-Michel Duhamel, Président Directeur Général de Monsanto en
France.
« Le respect de
la liberté d’expression est fondamental, au même titre que le
respect de la loi et de la justice. Nous prenons les menaces
proférées très au sérieux mais Monsanto ne se laissera pas
intimider. La Confédération Paysanne est un justiciable comme un
autre. Ne pas faire exécuter la décision de justice qui la
condamne pourrait laisser penser que le saccage des projets de
recherche reste impuni. » poursuit Jean-Michel Duhamel.
Chaque année, la
moitié des parcelles d’essais de cultures génétiquement
modifiées sont vandalisées. Ces destructions anéantissent le
travail d’équipes de chercheurs et d’agronomes, de la recherche
privée comme publique. A court terme, elles empêcheront
l’agriculture française de bénéficier des avantages potentiels
des biotechnologies. Car ces actions ont bien pour conséquence
le frein à la connaissance et au progrès malgré les nombreuses
évidences de l’intérêt des biotechnologies en agriculture.
« Les agriculteurs en sont les premiers bénéficiaires. Les
études réalisées montrent un taux de satisfaction exceptionnel.
Leur fidélité aux cultures génétiquement modifiées en est le
meilleur témoignage. » précise Jean-Michel Duhamel.
Rappelons que :
-
Les cultures
génétiquement modifiées sont cultivées depuis 10 ans dans de
nombreux pays dans le monde. Les surfaces cultivées ne
cessent de croître dans tous les pays qui les adoptent. En
2004, elles représentaient 81 millions d’hectares dans 17
pays et plus de 8 millions d’agriculteurs, à 90% habitants
de pays en voie de développement.
-
Les bénéfices
des cultures génétiquement modifiées sont aujourd’hui
prouvées, tant sur un plan économique qu’environnemental ou
sociétal. L’expérience accumulée des agriculteurs tout comme
des études les démontrent.
-
La sécurité,
en termes de santé humaine comme pour l’environnement, des
plantes génétiquement modifiées commercialisées est
démontrée. De multiples études ont permis aux instances
d’évaluation internationales et nationales de se prononcer
formellement.
Pour répondre aux
questions légitimes de la société civile sur les plantes
génétiquement modifiées, de nombreux espaces de dialogue et
d’information ont été mis en place. Monsanto a toujours
souhaité, à sa mesure, contribuer à ce débat mais les saccages
de parcelles, les manifestations et les menaces sont autant de
signes violents d’un refus du dialogue.
Monsanto est
l’un des principaux fournisseurs de solutions technologiques et
de produits agricoles dans le monde entier. Par son expertise et
grâce à ses travaux de recherche, la société Monsanto contribue
à augmenter le volume et la qualité de la production alimentaire
mondiale tout en réduisant les coûts et l’impact sur
l’environnement.
Monsanto France
compte 450 collaborateurs dont ¼ en recherche et développement.
Chaque année, près de 10% de son chiffre d’affaires est investit
en recherche. Présent en France depuis plus de 40 ans Monsanto
affirme sa volonté d’être un véritable partenaire de
l’agriculture française et d’en partager le défi : réussir une
agriculture de qualité à la fois productive, innovante et
durable. |