Brussels, Belgium
February 24, 2006
The European Commission’s Joint Research Centre is publishing
case studies to identify how farmers can reduce the
“adventitious” – unintended and unavoidable – presence of GM
material in non-GM harvests. The objective of the report is to
provide a science-based reference to support any future design
and implementation of coexistence measures within the EU. The
case studies covered crop and seed production of maize,
sugar-beet and cotton. The report also examined the feasibility
of producing conventional seeds in Europe under different
thresholds for the presence of GM seeds. The study examines the
issue at a regional scale through simulations using data on
European agricultural landscapes, weather conditions and
agricultural practices, rather than just the field-to-field
analyses that have been done so far. It concludes that crop
production at the 0.9 % threshold set by the EU is feasible,
with few or no changes in agricultural practices, if
adventitious GM presence in seeds does not exceed 0.5 %. The
production of seed up to 0.5% GM seed would be possible with
little or no change in current seed production practices.
The research carried out by a
consortium* led by the Commission’s in-house scientific service,
DG Joint Research Centre, examined the issue of adventitious
presence of GM material in non-GM crops. The term adventitious
refers to an unintended and unavoidable presence under current
farming practices. The EU legal framework for traceability and
labelling of GMOs and GMO-derived products defines a threshold
of 0.9 % for the adventitious presence of GM material in non-GM
food and feed and provides a baseline for coexistence measures
in agriculture. Based on simulations and expert opinions, the
report finds that coexistence in crop production at the 0.9%
threshold is feasible with few or no changes in agricultural
practices. For maize, additional measures are needed for
some fields particularly affected by cross-pollination due to
their shape, size and relative position with respect to winds
and neighbouring GM fields. The report looks in detail into the
effectiveness and feasibility of such measures, for example the
introduction of isolation distances between GM and non-GM
fields; sowing a non-GM maize buffer strip around GM fields; and
using GM varieties with different flowering dates compared to
non-GM varieties.
The report concludes that
conventional (non-GM) seed production in Europe with
adventitious GM presence not exceeding 0.5%** is feasible with
few (maize) or no changes (sugar-beet and cotton) of current
seed production practices. For maize seed production, such
changes would build on existing practices (namely the
implementation of larger isolation distances than those
currently used to separate maize seed and maize crop production
fields). In addition, lowering the seed threshold to 0.3 % would
require additional measures (for example arranging GM and non-GM
seed plots in the farm in a way that takes into account dominant
winds). Finally, guaranteeing that maize seeds will contain no
more than 0.1 % adventitious GM presence is not possible if
co-existence measures are limited to action on individual farms
or coordination between neighbouring farms.
While previous studies looking
at the coexistence of GM and non-GM harvests were based on
field-to-field analysis of cross-pollination, this new report
moves the study of coexistence to a regional level. This has
been made possible by running novel models, designed to address
the spread of genes from GM crops to non-GM crops, with
digitalised versions of actual European agricultural landscapes,
regional meteorological conditions and agricultural practices.
This has allowed the estimation of levels of adventitious GM
presence in non-GM harvest resulting from cross-pollination from
multiple fields and other sources, and over extended time
periods.
In July 2003, the Commission
published guidelines to help Member States develop strategies to
ensure the effective co-existence of GM crops with conventional
and organic crops. A number of Member States have since notified
legislation on co-existence.
The Commission will shortly
publish a report on the measures taken across the EU, which will
be fed into a conference to discuss the issue, co-hosted with
the Austrian presidency, to be held in Vienna on 5-6 April.
Following the conference, the Commission will decide if any
further action needs to be taken at EU level.
Full version of the report in
PDF format (4.15MB) at
http://www.jrc.es/home/pages/eur22102enfinal.pdf
* Consortium formed by the
European Commission’s Joint Research Centre (JRC)-Institute for
Prospective Technological Studies (IPTS); Institute National de
la Recherche Agronomique (INRA, France); University of Applied
Sciences of Weihenstephan (Germany); Desarrollo Agrario y
Pesquero (DAP; Spain)
** Thresholds for the
adventitious presence of GM seeds in conventional seed lots may
be defined in accordance with Directive 2001/18/EC as well as
with the crop specific Directives on the marketing of seeds.
However, such thresholds have not yet been set and are still
under discussion. This implies that currently all seed lots
containing detectable traces of GM seeds have to be labelled as
GM.
Le Centre commun de
recherche de la Commission européenne publie une série d’études
de cas sur la manière dont les agriculteurs peuvent réduire la
présence fortuite (c’est-à-dire non intentionnelle et
inévitable) de matériel génétiquement modifié dans des récoltes
non génétiquement modifiées. Le rapport a pour objet de fournir
une base scientifique à toute élaboration et mise en œuvre
futures de mesures de coexistence dans l’UE. Les cas étudiés
concernent la production de plantes et de semences de maïs, de
betteraves sucrières et de coton. Le rapport examine également
la possibilité de produire des semences classiques en Europe en
respectant différents seuils pour la présence de semences
génétiquement modifiées. L’étude traite la question à l’échelle
régionale par des simulations exploitant des données relatives
aux paysages agricoles européens, aux conditions météorologiques
et aux pratiques agricoles, au lieu de se contenter des analyses
du transfert de champ à champ qui ont été faites jusqu’ici. Elle
conclut qu’il est possible de produire des récoltes respectant
le seuil de 0,9% fixé par l’Union européenne, sans grands
changements dans les pratiques agricoles, si la présence
fortuite de matériel génétiquement modifié dans les semences ne
dépasse pas 0,5%. La production de semences ne contenant pas
plus de 0,5% de semences génétiquement modifiées serait possible
sans qu’il faille changer grand-chose dans les modes de
production des semences.
La recherche effectuée par un
consortium* sous la conduite du Centre commun de
recherche (service scientifique de la Commission) portait sur la
présence accidentelle de matériel génétiquement modifié dans les
cultures non génétiquement modifiées. Le terme « accidentel » ou
« fortuit » renvoie à une présence non intentionnelle et
inévitable dans l'état actuel des pratiques agricoles. Le cadre
juridique de l’UE pour la traçabilité et l’étiquetage des OGM et
des produits dérivés d’OGM fixe un seuil de 0,9% pour la
présence accidentelle de matériel génétiquement modifié dans les
aliments pour animaux et les denrées alimentaires non
génétiquement modifiés, et fournit une base pour définir les
mesures de coexistence dans l’agriculture. S’appuyant sur des
simulations et des avis d’experts, le rapport conclut que la
coexistence des récoltes sans dépassement du seuil de 0,9% est
possible sans grands changements dans les pratiques agricoles.
Pour le maïs, certaines mesures complémentaires
devraient être prises pour certains champs particulièrement
exposés à la pollinisation croisée en raison de leur forme, de
leur taille et de leur emplacement par rapport à la direction
des vents et aux champs de cultures génétiquement modifiées
avoisinants.
Le rapport examine en détail
l’efficacité et la faisabilité de telles mesures, comme
l’introduction de distances de séparation entre les champs d’OGM
et les champs traditionnels, l’aménagement d’une bordure tampon
ensemencée de maïs non génétiquement modifié autour des champs
d’OGM, et l’utilisation de variétés génétiquement modifiées
ayant des périodes de floraison différentes de celles des
variétés non génétiquement modifiées.
Le rapport conclut qu’il est
possible de produire des semences traditionnelles (non
génétiquement modifiées) en Europe avec une présence
accidentelle de matériel génétiquement modifié ne dépassant pas
0,5%**, sans rien changer aux pratiques agricoles en ce
qui concerne la betterave sucrière et le coton, ou moyennant de
petits changements en ce qui concerne le maïs. Pour la
production de maïs, ces changements s’appuieraient sur les
pratiques existantes (à savoir l’agrandissement des distances de
séparation actuelles entre les champs de production de semences
et les champs de production de maïs). En outre, des mesures
complémentaires devraient être prises pour abaisser à 0,3% le
seuil de présence dans les semences (par exemple, disposer les
parcelles génétiquement modifiées et les parcelles
traditionnelles en tenant compte de la direction des vents
dominants). Enfin, il ne serait pas possible de garantir une
présence accidentelle d’OGM inférieure à 0,1% dans les semences
de maïs si les mesures de coexistences étaient limitées à des
actions restreintes aux exploitations agricoles individuelles ou
à la coordination entre exploitations voisines.
Alors que les études
antérieures sur la coexistence de cultures génétiquement
modifiées et non génétiquement modifiées étaient basées sur
l’analyse de la pollinisation croisée de champ à champ, ce
nouveau rapport situe l’étude de la coexistence au niveau
régional. Ce changement a été possible grâce à l’utilisation de
nouveaux modèles, conçus pour traiter la dissémination de gènes
des cultures génétiquement modifiées aux cultures
traditionnelles, en utilisant des versions numérisées des
paysages agricoles européens actuels, des conditions
météorologiques régionales et des pratiques agricoles. Cela a
permis d’estimer les niveaux de présence accidentelle d’OGM dans
les cultures traditionnelles résultant de la pollinisation
croisée provenant de plusieurs champs et d'autres sources, et
sur des périodes étendues.
En juillet 2003, la Commission
a publié des lignes directrices pour aider les États membres à
élaborer des stratégies pour assurer une coexistence efficace
des cultures génétiquement modifiées, traditionnelles et
biologiques. Plusieurs États membres ont depuis lors notifié les
mesures législatives qu’ils ont prises en matière de
coexistence.
La Commission publiera sous peu
un rapport sur les mesures prises dans l’ensemble de l’Union
européenne. Ce rapport sera transmis à la conférence qui sera
organisée conjointement avec la présidence autrichienne pour
débattre de la question, et qui se tiendra les 5 et 6 avril, à
Vienne. À l’issue de cette conférence, la Commission décidera
s’il y lieu de prendre de nouvelles mesures au niveau de l’Union
européenne.
Rapport en langue anglaise,
format PDF (4.15MB):
http://www.jrc.es/home/pages/eur22102enfinal.pdf
* Constitué de
l’Institut de prospective technologique (IPTS) du Centre commun
de recherche de la Commission européenne, de l’Institut national
de recherche agronomique (INRA, France), de l’Université des
sciences appliquées de Weihenstephan (Allemagne), et du
Desarrollo Agrario y Pesquero (DAP, Espagne).
** Les seuils pour la
présence de semences génétiquement modifiées dans des lots de
semences traditionnelles peuvent être définis conformément à la
directive 2001/18/CE et aux directives particulières relatives à
la commercialisation des semences. Cependant, ces seuils n’ont
pas encore été fixés et sont toujours en cours de discussion.
Cela signifie qu’actuellement, tous les lots contenant des
traces décelables de semences génétiquement modifiées doivent
être étiquetés comme génétiquement modifiés.
Die Gemeinsame
Forschungsstelle der Europäischen Kommission hat Fallstudien zu
der Frage veröffentlicht, wie Landwirte das zufällige –
unbeabsichtigte - Vorhandensein von gentechnisch verändertem
Material in gentechnisch nicht verändertem Erntegut verringern
können. Ziel des Berichts ist die Schaffung wissenschaftlicher
Grundlagen für die künftige Konzipierung und Umsetzung von
Koexistenz-Maßnahmen innerhalb der EU. Die Fallstudien
erstrecken sich auf die Kultur- und Saatguterzeugung bei Mais,
Zuckerrüben und Baumwolle. Der Bericht geht auch darauf ein, wie
sich unterschiedliche Schwellenwerte für gv-Anteile auf die
Erzeugung herkömmlichen Saatguts in Europa auswirken würden.
Statt, wie bisher üblich, nur einzelne Felder zu untersuchen,
betrachtet die Studie den regionalen Maßstab mit Hilfe von
Simulationen, für die Daten zu den Agrarlandschaften,
Wetterbedingungen und landwirtschaftlichen Praktiken in Europa
eingegeben wurden. Die Studie kommt zu dem Ergebnis, dass der
von der EU festgelegte Schwellenwert von 0,9 % für Kulturen
eingehalten werden kann, sofern der unbeabsichtigte gv-Anteil im
Saatgut 0,5 % nicht übersteigt. Die Erzeugung von Saatgut mit
maximal 0,5 % gv-Anteil dürfte mit nur geringfügigen oder keinen
Änderungen der gängigen Saatguterzeugung möglich sein.
Die von einem Konsortium unter
Führung des kommissionsinternen wissenschaftlichen Dienstes, der
Gemeinsamen Forschungsstelle, durchgeführten Forschungsarbeiten
befassten sich mit der Frage des zufälligen Vorhandenseins von
gentechnisch verändertem Material in herkömmlichen
Kulturpflanzen. Der Begriff ‚zufällig’ bezieht sich auf das
unbeabsichtigte und unvermeidbare Vorhandensein von gv-Material
unter Zugrundelegung der herkömmlichen landwirtschaftlichen
Praktiken. In den Vorschriften der EU für die Rückverfolgbarkeit
und Kennzeichnung von GVO und Produkten, die aus GVO hergestellt
wurden, ist ein Schwellenwert von 0,9 % für das zufällige
Vorhandensein von gentechnisch verändertem Material in
herkömmlichen Lebens- und Futtermitteln festgelegt, was als
Ausgangslage für Koexistenzmaßnahmen in der Landwirtschaft
angesehen wird. Gestützt auf Simulationen und die Meinung von
Sachverständigen kommt der Bericht zu dem Ergebnis, dass mit dem
Schwellenwert von 0,9 % eine Koexistenz von Kulturen möglich ist
und die landwirtschaftlichen Praktiken hierfür nur geringfügig
oder überhaupt nicht angepasst werden müssen. Beim Maisanbau
sind zusätzliche Maßnahmen für einige Felder nötig, die aufgrund
ihrer Form, Größe und Lage im Verhältnis zu Windrichtung und
benachbarten gv-Kulturen besonders von der Kreuzbestäubung
betroffen sind.
Der Bericht behandelt im
Einzelnen die Wirksamkeit und Machbarkeit dieser Maßnahmen, etwa
die Einführung von Isolierabständen zwischen Feldern mit
gv-Kulturen und herkömmlichen Kulturen, die Aussaat eines
Pufferstreifens mit herkömmlichen Maiskulturen zur Abgrenzung
von Feldern mit gv-Kulturen und den Einsatz von gentechnisch
veränderten Sorten mit im Vergleich zu herkömmlichen Sorten
unterschiedlichen Blütezeiten.
Hinsichtlich der
Saatguterzeugung wird festgestellt, dass herkömmliches, nicht
gentechnisch verändertes Saatgut in Europa ohne Überschreiten
des Schwellenwerts von 0,5 % für den zufällig vorhandenen
gv-Anteil erzeugt werden kann, wobei im Falle von Mais die
übliche Saatguterzeugung nur geringfügig und bei Zuckerrüben und
Baumwolle überhaupt nicht verändert werden müsste. Bei der
Erzeugung von Saatmais könne für solche Veränderungen auf die
gängige Praxis zurückgegriffen werden (vor allem durch die
Ausweitung der Isolierabstände, die bereits jetzt zur Trennung
von Saatmais- und Kulturmaisfeldern eingehalten werden). Ferner
erfordert die Herabsetzung des Schwellenwerts für Saatgut auf
0,3 % zusätzliche Maßnahmen (etwa die Anordnung von Feldern
gentechnisch veränderten und nicht veränderten Saatguts in einer
Art und Weise, die die dominierende Windrichtung
berücksichtigt). Schließlich könne unmöglich garantiert werden,
dass der Anteil von zufällig vorhandenem gentechnisch
verändertem Saatmais höchstens 0,1 % beträgt, wenn sich die
Koexistenzmaßnahmen auf einzelne landwirtschaftliche Betriebe
oder auf die Koordinierung zwischen benachbarten Betrieben
beschränken.
Während frühere Studien die
Frage der Koexistenz von gentechnisch veränderten und nicht
veränderten Ernten unter dem Blickwinkel der Kreuzbestäubung
zwischen einzelnen Feldern betrachteten, wird mit diesem neuen
Bericht die Sichtweise auf die regionale Ebene ausgedehnt. Dies
wurde durch den Einsatz neuer Modelle möglich, die so konzipiert
sind, dass sie die Ausbreitung von Genen aus gentechnisch
veränderten Kulturen auf nicht gentechnisch veränderte Kulturen
erfassen, sowie durch die Digitalisierung der Daten über die
tatsächlichen europäischen Agrarlandschaften, die regionalen
meteorologischen Bedingungen und landwirtschaftlichen Praktiken.
Damit ließ sich über einen längeren Zeitraum und unter
Berücksichtigung mehrerer Felder und sonstiger Quellen
abschätzen, wie groß der Anteil zufällig vorhandenen
gentechnisch veränderten Materials in herkömmlichen Ernten
aufgrund der Kreuzbestäubung ist.
Im Juli 2003 hat die Kommission
Leitlinien veröffentlicht, die die Mitgliedstaaten darin
unterstützen sollen, Strategien für eine wirksame Koexistenz
zwischen gentechnisch veränderten, herkömmlichen und ökologisch
angebauten Kulturen zu entwickeln. Seitdem haben eine Reihe von
Mitgliedstaaten einzelstaatliche Rechtsvorschriften zur
Koexistenz mitgeteilt.
Die Kommission wird in Kürze
einen Bericht über die europaweit ergriffenen Maßnahmen
veröffentlichen, auch als Beitrag zu einer Konferenz zu diesem
Thema. Im Anschluss an die Konferenz, die vom österreichischen
Vorsitz mit organisiert wird und vom 5 - 6. April in Wien
stattfindet, wird die Kommission entscheiden, ob weitere
Maßnahmen auf EU-Ebene notwendig sind.
Der heutige Bericht ist
abrufbar unter:
http://www.jrc.es/home/pages/eur22102enfinal.pdf (4.15MB)
Nuova relazione sulla coesistenza
di colture e di sementi geneticamente modificate e non
geneticamente modificate
Il Centro comune di
ricerca della Commissione europea sta pubblicando una serie di
studi di casi sul modo in cui gli agricoltori possono ridurre la
presenza fortuita (cioè non intenzionale ed inevitabile) di
materiale geneticamente modificato in raccolti non geneticamente
modificati. La relazione intende fornire una base scientifica
per la futura concezione e applicazione di misure di coesistenza
nell’UE. I casi studiati riguardano la produzione di piante e di
sementi di granturco, di barbabietola da zucchero e di cotone.
La relazione esamina anche la possibilità di produrre sementi
convenzionali in Europa senza superare le varie soglie previste
per la presenza di sementi geneticamente modificate. Lo studio
tratta la problematica su scala regionale con simulazioni che
utilizzano dati relativi ai paesaggi agricoli europei, alle
condizioni meteorologiche ed alle pratiche agricole, anziché
accontentarsi delle analisi dei trasferimenti da campo a campo
effettuate finora. Dal documento si deduce che è possibile
produrre raccolti che rispettano la soglia dello 0,9% fissata
dall’Unione europea, senza grandi cambiamenti nelle pratiche
agricole, se la presenza fortuita di materiale geneticamente
modificato nelle sementi non supera lo 0,5%. Dovrebbe essere
possibile anche produrre sementi contenenti al massimo lo 0,5%
di sementi geneticamente modificate senza dover cambiare
sensibilmente le modalità di produzione.
La ricerca effettuata da un
consorzio* sotto la direzione del Centro comune di
ricerca (il servizio scientifico interno della Commissione)
riguardava la presenza accidentale di materiale geneticamente
modificato nelle colture non geneticamente modificate. Il
termine “accidentale” o “fortuito” rinvia alla presenza non
intenzionale ed inevitabile di OGM in base allo stato attuale
delle pratiche agricole. Il quadro normativo dell’UE per la
tracciabilità e l’etichettatura degli OGM e dei prodotti
derivati da OGM fissa una soglia dello 0,9% per la presenza
accidentale di materiale geneticamente modificato nei mangimi e
nei prodotti alimentari non geneticamente modificati, e fornisce
un parametro di riferimento per definire le misure di
coesistenza in agricoltura. Basandosi su simulazioni e pareri di
esperti, la relazione conclude che è possibile garantire la
coesistenza dei raccolti nel rispetto della soglia dello 0,9%
senza che siano necessari grandi cambiamenti nelle pratiche
agricole.
Per il granturco, dovrebbero
essere adottate misure complementari per alcuni campi
particolarmente esposti all’impollinazione incrociata a causa
della loro forma, dimensione e della posizione rispetto alla
direzione dei venti ed ai campi di colture geneticamente
modificate situati nelle vicinanze. La relazione esamina in
dettaglio l’efficacia e la fattibilità di tali misure, come
l’introduzione di distanze d’isolamento tra i campi coltivati a
OGM ed i campi tradizionali, la sistemazione di una fascia
‘cuscinetto’ seminata a granturco non geneticamente modificato
attorno ai campi di OGM e l’utilizzo di varietà geneticamente
modificate aventi periodi di fioritura diversi da quelli delle
varietà non geneticamente modificate.
La relazione finisce che in
Europa è possibile produrre sementi convenzionali (non
geneticamente modificate) con una presenza accidentale di
materiale geneticamente modificato non superiore allo 0,5%**,
senza cambiare nulla nelle pratiche agricole per quanto riguarda
la barbabietola da zucchero e il cotone, o con l’ausilio di
piccoli cambiamenti per quanto riguarda il granturco. Per la
produzione di granturco, questi cambiamenti si dovrebbero basare
su pratiche esistenti (cioè l’estensione delle attuali distanze
di isolamento tra i campi di produzione di sementi ed i campi di
produzione di granturco). Per ridurre la soglia di OGM presenti
nelle sementi allo 0,3% bisognerebbe inoltre adottare misure
complementari (ad esempio, disponendo i lotti geneticamente
modificati ed i lotti tradizionali in modo da tenere conto della
direzione dei venti dominanti). Infine, non sarebbe possibile
garantire una presenza accidentale d’OGM inferiore allo 0,1%
nelle sementi di granturco se le misure di coesistenza dovessero
limitarsi ad interventi su singole aziende agricole o al
coordinamento tra aziende vicine.
Mentre gli studi precedenti
sulla coesistenza di colture geneticamente modificate e non si
basavano sull’analisi dell’impollinazione incrociata da campo a
campo, questa nuova relazione affronta lo studio della
coesistenza a livello regionale. Questo cambiamento di rotta è
stato possibile grazie all’utilizzo di nuovi modelli, concepiti
per trattare la disseminazione dei geni di colture geneticamente
modificate verso le colture tradizionali, utilizzando versioni
digitalizzate dei paesaggi agricoli europei reali, delle
condizioni meteorologiche regionali e delle pratiche agricole.
Ciò ha permesso di stimare i livelli di presenza accidentale di
OGM nelle culture tradizionali dovuti ad impollinazione
incrociata proveniente da più campi e da altre fonti, e su
lunghi periodi.
Nel luglio 2003, la Commissione
ha pubblicato delle linee direttrici per aiutare gli Stati
membri ad elaborare strategie atte a garantire una coesistenza
efficace tra le colture geneticamente modificate, le colture
tradizionali e quelle biologiche. Successivamente diversi Stati
membri hanno notificato le misure legislative da essi adottate
in materia di coesistenza.
La Commissione pubblicherà
presto una relazione sulle misure adottate in tutta l’Unione
europea. Tale relazione verrà presentata alla conferenza che
sarà organizzata con la presidenza austriaca per discutere della
questione e che si terrà il 5 ed il 6 aprile a Vienna. Al
termine della conferenza, la Commissione deciderà se sarà
necessario adottare ulteriori misure a livello dell’Unione
europea.
La relazione pubblicata oggi
è disponibile nel sito internet seguente:
http://www.jrc.es/home/pages/eur22102enfinal.pdf
* Costituito dall’Istituto
per le prospettive tecnologiche (IPTS) del Centro comune di
ricerca della Commissione europea, dall’Institut National de la
Recherche Agronomique (INRA, Francia), dall’Università di
scienze applicate di Weihenstephan (Germania) e dal Desarrollo
Agrario y Pesquero (DAP, Spagna).
** Le soglie per la presenza
accidentale di sementi geneticamente modificate in lotti di
sementi convenzionali possono essere definite sulla base delle
disposizioni contenute nella direttiva 2001/18/CE e nelle
direttive particolari relative alla commercializzazione delle
sementi. Tuttavia, queste soglie non sono state ancora fissate e
sono tuttora in discussione. Ciò significa che attualmente tutti
i lotti che contengono tracce rilevabili di sementi
geneticamente modificate devono essere etichettati come
geneticamente modificati. |