Source: GNIS

UN EXCEDENT RECORD QUI REPRESENTE 16% DE L'EXCEDENT COMMERCIAL FRANCAIS DES PRODUITS AGRICOLES(1)

Le solde positif du commerce extérieur poursuit sa progression pour atteindre, peut-être pour la dernière fois(2, la valeur record de 228 M€, soit 4% de plus que le solde précédent.

Les exportations de semences et de plants de la France progressent de 6% en valeur passant de 566 M€ en 2002/03 à 600 M€ en 2003/04. Elles représentent un peu plus de 30% du chiffre d’affaires du secteur semences français.

Les importations évoluent dans les mêmes proportions (+7%), pour atteindre 372 M€ en 2003/2004.

La France : plate-forme de production et d'échanges de semences pour l'Europe

La France est le premier producteur européen de semences. Elle est également une plate-forme européenne d’usinage et de logistique pour certaines espèces tel le maïs. Ceci explique le niveau élevé des importations, dont une partie seulement est destinée au marché intérieur.

Les principaux secteurs contribuant à l’excédent positif sont le maïs avec 152 M€, suivi des potagères (52 M€), des oléagineux textiles (21 M€) et des plants de pommes de terre (13 M€).

Le secteur des fourragères est globalement déficitaire. Cependant, le solde est traditionnellement positif pour les légumineuses à petites graines (luzerne, trèfles) avec 5 M€ et fortement déficitaire pour les graminées avec -25M€.

Les clients des opérateurs semenciers français sont majoritairement dans l’union européenne à 15, puisque les ¾ des exportations en valeur y sont réalisés. L’Allemagne est de loin la principale destination des exportations, suivie depuis une période récente de l’Italie. Les Pays-Bas, l’Espagne, la Belgique et la Grande Bretagne sont les autre principaux clients.

Vers les pays tiers, les exportations reprennent sur l’Amérique du Nord. Elles progressent à un rythme soutenu vers les pays du Proche et Moyen Orient, la Bulgarie et la Roumanie. Un ralentissement des échanges s’observe sur l’Afrique du Nord, tandis qu’une forte régression des exportations affecte les pays de la CEI, essentiellement des marchés d’opportunité pour la France.

Texte intégral du communiqué de presse