Source: GNIS

Forte croissance de l'excédent commercial

Depuis presque 15 ans, la balance du commerce extérieur du secteur semences est positive. Ce solde positif est en progression quasi constante sur la période. Pour la campagne 2004-2005, l’excédent atteint 255 millions d’euros, soit 11.5 % de plus que le solde précédent, qui était de 228 millions.

La France : plate-forme de production et d’échanges de semences pour l’Europe

La France est le premier producteur européen de semences. Elle est également une plateforme européenne d’usinage et de logistique pour certaines espèces tel le maïs. Ceci explique le niveau élevé des importations, 363 millions d’euros pour 2004-2005, dont une partie seulement est destinée au marché intérieur.

Les exportations ont progressé de 3% en valeur passant de 600 millions d’euros en 2003-2004 à 617 millions d’euros en 2004-2005. Les exportations représentent un peu plus de 30% du chiffre d’affaires du secteur semences français.

Les principaux secteurs contribuant à l’excédent positif sont le maïs avec 132 millions d’euros, suivi des potagères (82 M€) et des betteraves (25 M€) et des oléagineux textiles (15 M€). Pour la première fois depuis 1995, les betteraves se hissent en seconde position des espèces les plus exportées. Phénomène conjoncturel lié à une campagne particulièrement bonne. Mais le nouveau règlement sucrier en cours de discussion à Bruxelles risque fort d’affecter significativement la filière dans les années à venir.

Le secteur des fourragères est globalement déficitaire. Cependant, le solde est traditionnellement positif pour les légumineuses à petites graines (luzerne, trèfles) avec 3 millions d’euros et fortement déficitaire pour les graminées avec - 22 millions d’euros.

Les clients des opérateurs semenciers français sont majoritairement dans l’union européenne, puisque plus des ¾ des exportations en valeur y sont réalisés. L’Allemagne est de loin la principale destination des exportations. Une reprise des exportations vers les Pays-Bas fait à nouveau de ce pays le deuxième client de la France et réduit de moitié le déficit de la balance commerciale. Les autres principaux clients sont l’Italie, l’Espagne, la Belgique et la Pologne.

Vers les pays tiers, le Maghreb reste de loin la première zone cliente de la France devant le Proche et Moyen Orient, la CEI Occidentale et les USA.

Rapport complet en format PDF: http://www.gnis.fr/pages/ComPress2004.pdf