Chappes, France
August 4, 2006
Pour
Biogemma, qui a pleinement
respecté les procédures administratives, cette ordonnance du
Tribunal Administratif de Clermont est sans surprise puisque
rien n’aurait justifié une suspension, tant du point de vue
réglementaire que technique. Le rejet des prétentions de la
Confédération paysanne rend d’autant plus scandaleux la
destruction par ces derniers d’essais de maïs transgénique.
Sur le plan réglementaire,
rappelons que la directive européenne 2001/18 exige une
information du public mais laisse le soin à chaque Etat de
l’organiser. C’est dans ce cadre que le Ministère de
l’Agriculture a défini les conditions de l’information du public
(internet + information en Mairie) et de la localisation des
parcelles (commune). Rappelons que la localisation précise de la
parcelle est indiquée auprès de la Commission du Génie
Biomoléculaire. Soulignons par ailleurs que le juge des référés
du Tribunal de Grande Instance de Paris a, le 26 juillet
dernier, ordonné à Greenpeace de retirer de son site Internet
une carte de France où figuraient la localisation des champs de
maïs génétiquement modifié et les coordonnées de deux
exploitants rappelant que l’information du public trouve sa
limite dans les principes du respect de la vie privée.
Sur le plan technique, Biogemma a
pleinement respecté le cahier des charges prévu, et ceci malgré
la destruction partielle des essais d’Antoingt par les «
faucheurs volontaires » le 3 juillet dernier. L’essai «
tolérance sécheresse » a été partiellement détruit et rendu
totalement inexploitable. Sur l’essai « précocité de floraison
», les panicules des plantes OGM, qui ont été ensachées ou
castrées, ne peuvent en aucun cas féconder les cultures de maïs
voisines, situées à plus de 500 m, et ceci d’autant moins que
leur floraison est terminée depuis plus d’une dizaine de jours.
Rappelons que Biogemma, seule
entreprise européenne de recherche en biotechnologies végétales
développée et financée par le monde agricole, réunit à la fois
des spécialistes des biotechnologies végétales et de
l'amélioration des plantes et des représentants des grands
acteurs semenciers français: les groupes coopératifs Limagrain
et Euralis, la société RAGT ainsi que les filières céréalières
et oléoprotéagineuses représentées respectivement par Unigrains
et Sofiprotéol.
Rappelons que Limagrain est un
groupe coopératif agricole, spécialiste de l’amélioration des
plantes et de leur valorisation dans des filières
agro-industrielles spécialisées. 4ème semencier mondial avec
Vilmorin & Cie, qui commercialise des semences destinées aux
agriculteurs, aux maraîchers et aux jardiniers amateurs,
Limagrain prolonge son savoir-faire végétal dans la création, la
production et la commercialisation d’ingrédients céréaliers et
de produits de panification. Sur l’exercice 2005, le Groupe a
rayonné sur plus de 100 pays et réalisé un chiffre d’affaires
supérieur à un milliard d’euros. Avec près de 6 000
collaborateurs, Limagrain appuie son développement sur un effort
de recherche important (Plus de 100 M€, soit 13 % du chiffre
d’affaires professionnel). |