Montpellier, France
29
March 2006
A new milestone in the fight against poverty and
hunger was set last week by the launch of the
Global Horticulture
Initiative (GHI). Over $2.5 million was pledged to develop
horticultural systems in the world’s poorest countries. The
initiative will have a substantial impact on the health and
prosperity of millions in Africa and other developing countries.
Initiated and guided by ARVDC - The World Vegetable Center, the
launch of this international initiative brought together funding
agencies from industrial countries, and researchers and
stakeholders from all over the world. Over 74 participants from
23 countries joined the launch in Montpellier, France, which was
co-organised by the
Centre de coopération
internationale en recherché agronomique pour le développement
(CIRAD), the
International
Society for Horticultural Sciences
(ISHS) and AVRDC - The World
Vegetable Center.
Better health
The Global
Horticulture Initiative will mobilize research and development
resources for horticulture to enable landless fruit and
vegetable producers and small land-holders in developing
countries to grow safe fruits and vegetables both for domestic
consumption and export. Horticulture has enormous potential.
“Consumption of a wider range of vegetables and fruits will
improve the health of people in Africa who often eat far less
than the minimum amount of 400g per day recommended by WHO and
FAO”, says Dr. Denis T. Kyetere, representing the Forum for
Agricultural Research in Africa (FARA). Dr Thanwa Jitsanguan of
Kasetsart University, Thailand added “We must all work together
to solve these issues, which are also a serious concern for
developing Asian countries”. Improved diets resulting from a
dynamic horticultural sector can prevent vitamin A and other
micronutrient deficiencies and therefore help the poor to fight
diseases which are endemic and cause terrible suffering. In many
cases children’s learning skills can be improved by the simple
addition of adequate quantities of safe fruits and vegetables to
their daily food. “Health and nutrition are closely linked”
states Dr. Marie-Josèphe Amiot-Carlin of the French National
Institute for Agricultural Research (INRA). “Malnutrition and
diabetes for example can be helped by good nutrition. As can
obesity in both developing and developed countries. Fruits and
vegetables have a crucial role.”
Higher
incomes
The Global
Horticulture Initiative tackles more than only nutrition and
health. Horticulture is also an engine for economic growth,
since it allows farmers to generate higher incomes. Furthermore,
it is a win-win situation that also involves the industrialized
world. “Many countries of the northern hemisphere are committed
to helping the poor in developing countries. Vice versa, high
quality vegetables and fruits produced in the developing world
will be ready for export to industrialized countries and provide
consumers with a wider choice of diets”, explains Dr. Daniel
Henry from the Canadian International Development Agency (CIDA).
Dr. Rivas Platero from Costa Rica adds “The horticultural
sector is critical for both health and wealth in Latin America.
There are many different players in that sector, each of which
has different needs from horticultural research and
development. This initiative will help focus the expertise on
the needs of the people”.
Global
expertise
“Research and
development partners from all over the globe have come together
to address the problems of fruit and vegetable crops grown by
millions of poor farmers in developing countries. This
initiative is dramatically important, since it motivates R&D
organizations to work together on these crops. It gives
substantial hope to the poor in Africa, Central and South Asia,
the Pacific countries, and Latin America and will help create
more jobs and
income per unit of land or water”, states Dr. Thomas Lumpkin of
AVRDC -The World Vegetable Center.
During the meeting, a panel of experts discussed the best ways
of achieving impact through collective research and development
efforts. As Dr. Norm Looney of ISHS commented: “The whole of the
world’s horticulture research and development community must
work together to address the needs of sub-Saharan Africa. Our
society must, and will, play an important role in this
initiative”.
Lancement de l'Initiative horticole
mondiale : réduire pauvreté et malnutrition au Sud
Trois institutions du monde de la recherche horticole, the World
vegetable Center (Avrdc), le Cirad et l'International society
for horticultural science (Ishs) unissent leurs compétences et
leurs réseaux afin d'organiser et de rendre plus efficace et
équitable la recherche horticole pour le développement des pays
pauvres. La réunion de lancement de cette initiative globale
(Global horticulture initiative), appuyée en France par le
ministère des Affaires étrangères, se déroulera du 22 au 24 mars
2006, à Montpellier.
La population rurale des pays du Sud est pauvre et dépend
directement ou indirectement de l'agriculture pour vivre. Dans
le même temps, la forte croissance des villes au Sud entraîne
souvent paupérisation et malnutrition des populations urbaines.
Les agriculteurs de ces pays font face à des conditions de plus
en plus difficiles d'accès aux marchés, avec des prix
extrêmement bas, des demandes en quantité, diversité et qualité,
auxquelles ils ne peuvent répondre seuls. Aussi, le système de
recherche agricole international, sous l'égide du Groupe
consultatif de la recherche agronomique internationale (Gcrai),
s'est-il engagé à réduire cette fracture mondiale.
Le développement des produits agricoles à haute valeur
commerciale (High value agricultural products ), constitue le
premier palier de cette prise de conscience internationale. Or,
ces produits concernent essentiellement les fruits tropicaux et
les légumes. Le Cirad qui travaille traditionnellement dans ce
domaine, est donc mandaté pour piloter avec l'Avrdc et l'Ishs,
le séminaire de lancement de l'Initiative horticole mondiale ,
(Global horticulture Initiative), qui se tiendra à Montpellier
sur le campus de l'Agro.M, sous l'égide d'Agropolis, du 22 au 24
mars prochains. Les principaux acteurs de la recherche horticole
française sont associés à l'événement.
" Cette initiative est importante car il n'existe pas de centre
international dédié à l'horticulture, les actions ne sont pas
coordonnées, et les filières horticoles sont souvent oubliées,
souligne Rémi Kahane, chargé de mission Filières maraîchères et
horticoles au Cirad. Nous devons aider les pays du Sud à se
nourrir, avec des produits sains, bons pour la santé, et à
bénéficier des mêmes normes sanitaires qu'au Nord ". Les
organisateurs de ce congrès de lancement attendent d'importantes
retombées au niveau mondial. En premier lieu, une adhésion et
une mobilisation autour de cette initiative d'un grand nombre
d'institutions de recherche publique ou privée, d'agences de
développement, d'Ong et de bailleurs de fonds. Des actions
concertées doivent être lancées et appuyées par des financements
adaptés, dans les diverses régions du monde. En second lieu, un
système de gouvernance entre toutes les parties prenantes, devra
être instauré.
Il s'agit également d'établir des priorités thématiques autour
de quelques idées maîtresses : les fruits et les légumes jouent
un rôle primordial pour la santé humaine et la prévention des
maladies et sont générateurs de revenu. Ils constituent donc une
voie de lutte contre la pauvreté sous réserve d'une répartition
équitable de la valeur ajoutée. Ils sont source de bien-être. Le
rôle et l'impact du système économique engendré par leur
commercialisation s'avèrent également déterminants, en termes de
création d'emplois, de production de richesse et d'accès au
développement. La valorisation accrue et la diversification des
productions locales dans les pays en développement se trouvent
d'ailleurs inscrites au programme des réflexions du séminaire.
Parmi les cinquante participants invités, figurent
principalement des acteurs de la recherche et du développement
des pays du Sud ou intervenant dans les pays du Sud, ainsi que
des bailleurs de fonds et des coordinateurs potentiels des
actions à envisager. |