Montpellier, France
August 19, 2004
Une étude européenne, à
laquelle a participé le Cirad, révèle le mécanisme de résistance
naturelle de l'orge à l'oïdium, un champignon pathogène des
céréales. L'article, signé par deux chercheurs du
Cirad, Pietro Piffanelli et
Angélique d'Hont, est publié cette semaine dans la revue
internationale Nature.
La résistance naturelle aux insectes et aux maladies de
certaines plantes cultivées est depuis longtemps l’objet de
recherches scientifiques. Aujourd’hui, une équipe européenne à
laquelle appartiennent Pietro Piffanelli et Angélique d’Hont,
deux chercheurs du Cirad, vient de franchir un nouveau pas.
Leurs résultats expliquent le mécanisme génétique de la
résistance de l’orge à l’oïdium, un champignon pathogène des
céréales. Le gène mis en jeu dans cette résistance, appelé Mlo,
est utilisé depuis plus de trente ans en Europe pour protéger
les variétés d'orge de ce champignon, permettant ainsi de
réduire l'usage de fongicides chimiques. Les résultats de
l'équipe sont publiés dans la revue internationale
Nature.
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