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Official French Food Protection Agency study confirms safety of Gaucho for bees
Monheim, Germany
March 1, 2004

Paris authorithy could not determine any increased bee mortality

The Gaucho active ingredient imidacloprid from Bayer CropScience is safe to bees. This was announced in a statement given by end of last week by the Paris Food Protection Agency, Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). This agency states that it is regularly consulted by the Ministry of Agriculture. An investigation from the year 2000, which has not been published until now, forms the basis for the statement given by AFSSA. According to this, field relevant concentrations of imidacloprid in bee food had not led to adverse effects to bees or bee hives, either in the short or medium term.

For nearly 10 years French beekeepers have alleged that our seed treatment product Gaucho has been responsible for the death of their bees. This is in spite of the fact that extensive in-house and independent research has confirmed that Gaucho is not harmful to bees. Bee-experts world-wide have concluded that the bee problems in France are multifactorial in origin: for example bee diseases, parasite infestation (in particular Varroa mites) and extreme environmental factors but also agricultural and beekeeping practices.

Since its launch on the market in 1991, products containing the active ingredient imidacloprid have been approved for use in around 120 countries and used on around 140 agricultural crops. The products comply with the strict registration requirements in all of these countries.


The AFSSA study in PDF format is available in French at http://www.afssa.fr/ftp/afssa/imida.pdf 

Bayer CropScience, a subsidiary of Bayer AG with annual sales of about EUR 5.7 billion, is one of the world’s leading innovative crop science companies in the areas of crop protection, non-agricultural pest control, seeds and plant biotechnology. The company offers an outstanding range of products and extensive service backup for modern, sustainable agriculture and for non-agricultural applications. Bayer CropScience has a global workforce of about 20,000 and is represented in more than 120 countries, ensuring proximity to dealers and consumers.


News release from Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA)
February 26, 2004

Insecticides systémiques et phénomènes d’affaiblissement des colonies d’abeilles

Plusieurs travaux de l’Afssa sont cités dans le cadre des controverses actuelles sur les liens de causalité entre utilisation de certains insecticides systémiques, l’Imidaclopride et le Fipronil, et les phénomènes de mortalité des abeilles.

L’Afssa est à ce stade, essentiellement intervenue au travers de son Unité « pathologie de l’abeille » (laboratoire de Sophia-Antipolis) qui mène des travaux de recherche dans ce domaine. Cette unité est régulièrement sollicitée par le ministère de l’Agriculture et l’a été également par les autorités judiciaires dans le cadre des procédures en cours.

Evaluation des risques pour l’homme et les animaux

En revanche, l’Agence n’a jamais été conduite dans sa mission d’évaluation des risques sanitaires et nutritionnels à se prononcer directement sur la toxicité de ces molécules pour l’homme et pour les animaux, la commission des toxiques compétente en la matière ne dépendant pas de l’Afssa. L’Agence est toutefois directement compétente pour les questions relatives aux médicaments vétérinaires dont certains utilisent l’Imidaclopride et le Fipronil comme principes actifs.

Analyses des causes de mortalité des abeilles

En septembre 2002, l’Afssa avait organisé une réunion d’information sur la question de la mortalité des abeilles qui avait pour objectif de faire le point sur l’état des données disponibles et de permettre des échanges entre scientifiques et professionnels sur ce sujet. Les résultats d’études y ont été présentées. Les actes de cette journée ont été publiés.

Enquête judiciaire mortalité du sud-ouest

En novembre 2002, un chercheur du laboratoire de l’Afssa- Sophia-Antipolis a remis son rapport au juge d’instruction chargé d’enquêter sur les phénomènes de mortalité d’abeilles dans le sud-ouest et qui l’avait missionné pour analyser les abeilles mortes. Les conclusions de son rapport ont été à plusieurs reprises évoquées dans diverses publications. Il concluait que les doses de Fipronil retrouvées pouvaient à elles seules expliquer les mortalités constatées.

Recherches en cours

Etude multifactorielle

L’unité de pathologie de l’abeille (afssa-sophia) a entrepris de conduire avec plusieurs services régionaux de protection des végétaux une enquête prospective pour suivre simultanément sur plusieurs ruchers sentinelles, de nombreux paramètres (y compris usage de pesticides dans l’environnement proche) qui peuvent conditionner la vie des colonies d’abeilles. Ces études qui ont connu des difficultés pour se mettre en place se poursuivent. Les résultats intermédiaires ne permettent pas encore de tirer de conclusions tranchées.

Etudes expérimentales

L’afssa a également lancé des travaux cherchant à reproduire expérimentalement les phénomènes de létalité observés sur le terrain.

  • Ainsi à la suite de l’observation de surmortalité massive dans le sud-ouest un protocole d’études elle s’est associée à un protocole d’études a été mis en place avec la Dgal et l’entreprise BASF pour évaluer les risques d’exposition des abeilles au Fipronil, lors de la réalisation au champ d’un semis de tournesol traité par cette molécule. Ce protocole a conduit à mettre en évidence des phénomènes anormaux dans certaines ruches après exposition au Fipronil, sans que ces symptômes comportementaux similaires à des symptômes d’intoxication, puissent être attribués à aucune maladie d’origine parasitaire, fongique bactérienne ou virale.
     

  • L’Afssa–Sophia a également conduit une expérimentation exposant à l’Imidaclopride des colonies entières d’abeilles en liberté. Deux groupes de huit colonies d'abeilles de race locale noire ont été nourries pendant l'été avec du sirop de saccharose 50% contenant de l’Imidaclopride. Ces colonies ont été suivies pendant cette période et jusqu'à la fin de l'hiver suivant en parallèle à d'autres colonies témoins non nourries ou nourries avec du sirop non supplémenté à l'Imidaclopride.

    Les seules différence significatives observées ont été pendant la période de nourrissement, une plus grande activité des butineuses dans les colonies nourries avec du sirop supplémenté à l'Imidaclopride comparées aux colonies témoins. Après la période de nourrissement, l'activité est redevenue identique dans tous les groupes. La mortalité des abeilles a été très faible et d'un niveau comparable dans tous les groupes de colonies au cours de toute l'étude.
    L'exposition répétée de ces colonies à du sirop supplémenté à l’Imidaclopride n’a donc provoqué ni mortalité immédiate, ni mortalité différée (en particulier hivernale) alors que de telles mortalités sont rapportées par de nombreux apiculteurs.
    Des recherches supplémentaires devraient donc être entreprises pour tester les hypothèses suivantes : soit les troubles décrits par les apiculteurs ont une autre cause que l’Imidaclopride, soit ces troubles sont bien imputables à ce produit, mais ils ne peuvent apparaître que lorsqu‘une ou plusieurs des conditions suivantes sont satisfaites :

    • o colonies affaiblies par l'effet cumulé de plusieurs intoxications ou par la présence simultanée d'un ou plusieurs autres produits (qui restent à identifier) ou de pathogènes qui agiraient en synergie,

    • o absence de sources de nourriture riche et variée,

    • o utilisation de races d'abeilles n'ayant pas développé de résistance à l'Imidaclopride.

Ces conclusions ont été présentées au comité scientifique et technique le 19 janvier 2004 et le rapport final a été transmis le 24 février au comité et à la direction générale de l’alimentation.

Sur la question des médicaments vétérinaires, un groupe de travail est mis en place par l’Afssa sous l’égide l’Anmv pour évaluer si des éléments nouveaux conduisent à réviser les conditions dans lesquelles les médicaments qui contiennent ces principes actifs sont autorisé en Europe et commercialisés en France. Ces travaux seront conduits en lien avec la question générale qui doit être adressée à l’Afssa dans le cadre de la saisine conjointe avec l’Afsse annoncée par les ministères de l’agriculture, de la santé, de l’environnement et de la consommation.

The AFSSA study in PDF format is available in French at http://www.afssa.fr/ftp/afssa/imida.pdf 

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