Brussels, Belgium
December 9, 2002
European Research Commissioner
Philippe Busquin today inaugurated the European network of
genetically modified organism (GMO) laboratories at a launch in
Brussels. This new network consists of more than 45 control
laboratories located in EU Member States. The objective is to
improve traceability of GMOs in the food chain and to support
regulation of their use in Europe. The network will develop and
validate methods for detecting and quantifying GMOs in food and
feed. Activities will be co-ordinated by the European
Commission's Joint Research Centre.
"I welcome the political agreement on the GMO labelling
requirements, reached at the Agriculture Council on 28 November.
Whilst robust legislation to regulate the use of GMOs in food
and feed is necessary, it is not enough on its own", said
Research Commissioner Philippe Busquin. "We have to enforce the
legislation and develop reliable, validated tests to verify
compliance. I am confident that the network of GMO laboratories
will greatly improve our capacity to detect and screen GMOs and
to provide a sound scientific basis for enforcing biotechnology
legislation. The creation of the Network of GMO laboratories
provides us with an important tool to ensure that we harvest the
potential that biotechnology holds for consumers in a
responsible way."
Biotechnology companies, control authorities, trade partners and
importers have all faced the analytical implications of GMO
regulations. By creating a strong pan-European network of
scientists, such technical issues can be tackled in a
transparent way, making the regulatory framework more flexible
and manageable, and boost public confidence.
On 28 November 2002, the Council of Agriculture Ministers
reached a political agreement on the Commission's proposals for
labelling and tracing GMOs in Europe. The draft law provides for
all foods in Europe produced from GMOs to be labelled. The
Council of Environment Ministers is set to address the issue of
GMO traceability at its meeting on 9 December 2002.
Protecting the consumer's right to choose
The EU draft law is based on the premise that consumers have the
right to choose between products that do or do not contain GMOs.
However, even a very well organised food chain cannot fully
guarantee that traditional foodstuffs are free from trace
amounts of GMOs.
The Commission has therefore proposed simple and straightforward
"threshold" regulation for food labelling. For example, if a
biscuit has been made from flour that contains less than one
percent of GM maize flour, it should not be labelled; if it
contains more than one percent, it should be labelled. The
Commission proposal, as endorsed by the Agriculture Council on
28 November, lowers this threshold to 0,9%.
The Council also set a tolerance threshold of 0.5% for a three
year period for the adventitious presence of GMO material
unauthorised in the EU, but which has undergone a favourable
risk assessment.
The GMO detection system requires up-to-date equipment, skilled
researchers and robust testing methods to enforce implementation
of these technically demanding rules. It is also necessary to
establish appropriate sampling strategies to accurately
determine the level of GMOs in a 16,000-tonne shipment, for
example.
Strong and harmonised controls
Labelling is only the tip of the regulatory iceberg. Other
regulations deal with traceability from farm to fork and
monitoring in the environment of approved GMOs. All these issues
require a strong and harmonised analytical component. It must be
strong because any mistake might result in losses for the
producer as well as dwindling consumer trust. Harmonisation is
critical because controls carried out across Europe on similar
materials need to generate the same results.
Therefore, control laboratories throughout the EU initiated
discussions about co-operation. Under the co-ordination of the
Joint Research Centre, they made an inventory of all the
technical difficulties that need to be overcome to meet the
expectations from both consumers and biotechnology producers to
establish a transparent and watertight control system.
Europe and beyond
Today, more than 45 EU control laboratories are ready to work
together in the European network of GMO laboratories on
harmonised and efficient methods for sampling, development of
reliable methods for the detection, identification and
quantification of GMOs, and the production of reference
materials.
However, GMO inspection is not just a matter for European Union
control laboratories, so the network is inviting future EU
Member States to participate in working groups. It is also
interacting with all EU global trade partners. Only when all
stakeholders collaborate on a worldwide basis, can a system be
put in place, allowing the biotechnology industrial community to
develop higher yielding crops or more nutritious food products,
and ensure consumers' wellbeing.
For further information please visit:
http://engl.jrc.it/
http://www.jrc.cec.eu.int/
La
Commission lance le réseau européen de
laboratoires de référence pour les OGM en vue d'améliorer la
traçabilité des OGM dans la chaîne alimentaire
Le commissaire européen chargé de la recherche, Philippe
Busquin, a inauguré aujourd'hui le réseau européen de
laboratoires de référence pour les organismes génétiquement
modifiés (OGM) à l'occasion d'une séance de lancement organisée
Bruxelles. Ce nouveau réseau comprend plus de 45 laboratoires de
contrôle situés dans les États membres de l'UE. Il s'agit
d'améliorer la traçabilité des OGM dans la chaîne alimentaire et
de contribuer au contrôle de leur utilisation en Europe. Le
réseau élaborera et validera des méthodes de détection et de
quantification des OGM dans les denrées alimentaires et les
aliments pour animaux. Ses activités seront coordonnées par le
Centre commun de recherche de la Commission.
«Je me réjouis de l'accord politique conclu lors du Conseil
«Agriculture» du 28 novembre en ce qui concerne les exigences
d'étiquetage des OGM. Si l'existence d'une législation
rigoureuse est nécessaire pour régir l'utilisation des OGM dans
les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, elle
n'est cependant pas suffisante en soi», a déclaré le commissaire
chargé de la recherche, Philippe Busquin. «Nous devons veiller
au respect de la législation et mettre au point des tests
fiables et validés qui permettent d'effectuer les contrôles de
conformité. Je suis persuadé que le réseau de laboratoires de
référence pour les OGM renforcera sensiblement notre capacité de
détection et d'analyse des OGM et notre aptitude à mettre en
place une base scientifique solide pour contrôler l'application
de la législation sur les biotechnologies. La création du réseau
de laboratoires de référence pour les OGM nous procure un outil
important pour garantir une exploitation responsable des
possibilités offertes aux consommateurs par les
biotechnologies».
Les sociétés de biotechnologie, les autorités de contrôle, les
partenaires commerciaux et les importateurs sont tous confrontés
aux contraintes d'analyse découlant des réglementations en
matière d'OGM. La création d'un solide réseau paneuropéen de
scientifiques permettra d'affronter ces problèmes techniques
d'une manière transparente, en rendant le cadre législatif plus
souple et plus gérable, et de renforcer la confiance de
l'opinion publique.
Le 28 novembre 2002, le Conseil des ministres de l'agriculture
est parvenu à un accord politique sur les propositions de la
Commission concernant l'étiquetage et la traçabilité des OGM en
Europe. Le projet législatif prévoit que tous les aliments à
base d'OGM en Europe doivent être étiquetés. Le Conseil des
ministres de l'environnement doit examiner la question de la
traçabilité des OGM lors de sa réunion du 9 décembre 2002.
Protéger la liberté de choix du consommateur
Le projet législatif communautaire est fondé sur le principe de
la liberté de choix des consommateurs entre des produits qui
contiennent ou qui ne contiennent pas d'OGM. Cependant, même
bien organisée, une chaîne alimentaire ne peut pas garantir de
manière absolue que les denrées alimentaires classiques sont
exemptes d'OGM à l'état de traces.
La Commission a, dès lors, proposé une réglementation simple en
matière de seuils d'étiquetage des denrées alimentaires. Par
exemple, si un biscuit a été fabriqué à partir de farine
contenant moins d'un pour cent de farine de maïs génétiquement
modifiée, l'étiquetage ne doit pas en faire mention. En
revanche, si le pourcentage est supérieur à un pour cent, il y a
lieu d'en faire mention. La proposition de la Commission, telle
qu'elle a été entérinée par le Conseil «Agriculture» du 28
novembre, abaisse ce seuil à 0,9%.
Le Conseil a également fixé un seuil de tolérance de 0,5 % pour
une durée de trois ans en cas de présence accidentelle d'OGM non
autorisés dans l'UE mais ayant fait l'objet d'une évaluation des
risques favorable.
Le système de détection des OGM demande des équipements
modernes, des chercheurs qualifiés et des méthodes d'essai
fiables pour contrôler la mise en œuvre de ces règles à haute
technicité. Il faut également mettre en place des stratégies
d'échantillonnage appropriées de manière à pouvoir, par exemple,
déterminer avec précision le pourcentage d'OGM dans un
chargement de 16 000 tonnes.
Contrôles rigoureux et harmonisés
L'étiquetage n'est que la partie émergée de l'iceberg
législatif. D'autres réglementations régissent la traçabilité de
la ferme à la table et la surveillance de la présence d'OGM
approuvés dans l'environnement. Toutes ces règles ont en commun
la nécessité de procéder à des analyses rigoureuses et
harmonisées. La rigueur est nécessaire parce que toute erreur
pourrait engendrer des pertes pour le producteur et diminuer la
confiance du consommateur, et l'harmonisation est essentielle
pour que les contrôles effectués dans l'ensemble de l'Europe sur
des matériels similaires produisent les mêmes résultats.
Les laboratoires de contrôle dans l'ensemble de l'UE ont dès
lors entamé une réflexion en matière de coopération. Ils ont
dressé un inventaire de toutes les difficultés techniques à
surmonter pour répondre aux attentes des consommateurs comme des
producteurs de biotechnologies afin de mettre en place un
système de contrôle transparent et sans faille. La coordination
de ces travaux est assurée par le Centre commun de recherche.
Au-delà de l'Europe
Aujourd'hui, plus de 45 laboratoires de contrôle dans l'UE sont
prêts à collaborer au sein du réseau européen de laboratoires de
référence pour les OGM pour mettre au point des méthodes
d'échantillonnage harmonisées et efficaces, pour élaborer des
méthodes fiables de détection, d'identification et de
quantification des OGM et pour produire des matériaux de
référence.
Toutefois, dans la mesure où le contrôle des OGM est une matière
qui n'intéresse pas seulement les laboratoires de contrôle de
l'Union européenne, le réseau invite actuellement les futurs
États membres de l'UE à participer aux groupes de travail. Il
est également en contact avec tous les partenaires commerciaux
de l'UE dans le monde.
Ce n'est que lorsque toutes les parties concernées collaboreront
à l'échelle mondiale qu'il sera possible de mettre en place un
système permettant au secteur biotechnologique de
développer des cultures à plus haut rendement ou des denrées
alimentaires plus nutritives et d'assurer le bien-être des
consommateurs.
Pour de plus amples informations, consultez les sites:
http://engl.jrc.it/
http://www.jrc.cec.eu.int/
Kommission
initiiert europäisches Netz von
GMO-Laboratorien, um Rückverfolgbarkeit in der
Lebens-mittelkette zu verbessern
Philippe Busquin, für Forschung zuständiges Mitglied der
Europäischen Kommission, gab heute in Brüssel die Einrichtung
eines europäischen Netzes von GVO-Laboratorien (GVO: genetisch
veränderte Organismen) bekannt. Dem neuen Netz gehören über 45
Kontroll-Laboratorien in den EU-Mitgliedstaaten an. Es soll dazu
beitragen, die Rückverfolgbarkeit von GVO in der
Lebensmittelkette zu verbessern und die Verwendung von GVO in
Europa zu regeln. Das Netz wird Methoden für den Nachweis und
die Quantifizierung von GVO in Lebens- und Futtermitteln
entwickeln und validieren. Die Tätigkeiten werden von der
gemeinsamen Forschungsstelle der Europäischen Kommission
koordiniert.
"Ich begrüße die politische Einigung über die Anforderungen für
die GVO-Kennzeichnung, die auf der Ratstagung Landwirtschaft am
28. November erzielt wurde. Solide Rechtsvorschriften zur
Regelung der Verwendung von GVO in Lebensmitteln sind zwar
notwendig, aber für sich genommen nicht ausreichend", erklärte
Kommissar Busquin. "Wir müssen die Rechtsvorschriften anwenden
und benötigen zuverlässige validierte Tests, um die Einhaltung
dieser Rechtsvorschriften zu überwachen. Ich bin zuversichtlich,
dass das Netz von GVO-Laboratorien wesentlich dazu beitragen
wird, unsere Kapazitäten für Nachweis und Überwachung von GVO
auszubauen und eine tragfähige wissenschaftliche Grundlage für
die Durchsetzung der Rechtsvorschriften im Bereich
Biotechnologie zu entwickeln. Durch die Einrichtung des Netzes
von GVO-Laboratorien erhalten wir ein wichtiges Werkzeug, um das
Potenzial der Biotechnologie für Verbraucher auf
verantwortungsvolle Weise auszuschöpfen."
Biotechnologieunternehmen, Überwachungsbehörden, Handelspartner
und Importeure sind gleichermaßen mit den Analyseaufgaben
infolge der GVO-Regelungen konfrontiert. Durch den Aufbau eines
starken europaweiten Netzes von Wissenschaftlern können diese
technischen Aufgaben transparent angegangen werden, wodurch sich
der Regelungsrahmen flexibler und besser handhaben lässt und das
Vertrauen der Öffentlichkeit gestärkt wird.
Am 28. November 2002 gelangte der Rat der
Landwirtschaftsminister zu einer politischen Einigung über die
Vorschläge der Kommission zur Kennzeichnung und
Rückverfolgbarkeit von GVO in Europa. In dem Entwurf der
Rechtsvorschrift ist die Kennzeichnung aller in Europa auf
GVO-Grundlage erzeugten Lebensmittel vorgesehen. Die Frage der
Rückverfolgbarkeit von GVO soll auf der Ratstagung der
Umweltminister am 9. Dezember 2002 behandelt werden.
Schutz des Verbraucherrechts auf freie Wahl
Der Entwurf der Rechtsvorschrift geht davon aus, dass der
Verbraucher das Recht hat, bewusst zwischen Produkten mit oder
ohne GVO zu wählen. Selbst eine sehr transparent aufgebaute
Lebensmittelkette kann jedoch nicht in vollem Umfang
garantieren, dass traditionelle Lebensmittel keine Spuren von
GVO enthalten.
Die Kommission schlug daher eine einfache und direkte
"Schwellenwertlösung" für die Kennzeichnung von Lebensmitteln
vor. Wenn zum Beispiel ein Keks aus Mehl hergestellt ist, das
weniger als 1 % GVO-Maismehl enthält, bleibt dies ohne
Kennzeichnung, enthält das Mehl mehr als 1 % GVO-Maismehl, ist
eine Kennzeichnung erforderlich. In der auf der Ratstagung
Landwirtschaft vom 28. November gebilligten Fassung des
Kommissionsvorschlags wurde dieser Wert auf 0,9% gesenkt.
Der Rat legte außerdem für drei Jahre eine Toleranzschwelle von
0,5% für das zufällige Vorkommen von in der Gemeinschaft nicht
zugelassenem GVO-Material fest, wenn dieses bei einer
Risikobewertung günstig beurteilt wurde.
Das GVO-Erkennungssystem verlangt moderne Ausrüstungen,
kompetente Wissenschaftler und robuste Prüfverfahren zur
Umsetzung dieser technisch anspruchsvollen Vorschriften. Ferner
müssen geeignete Probenahmestrategien entwickelt werden, um z.B.
den GVO-Anteil in einer Ladung von 16.000 Tonnen exakt zu
bestimmen.
Strenge und harmonisierte Kontrollen
Die Kennzeichnung ist nur die Spitze des regelungstechnischen
Eisbergs. Andere Vorschriften betreffen die Rückverfolgbarkeit
vom Tisch bis zum Bauernhof und die Überwachung genehmigter GVO
in der Umwelt. All diese Aspekte verlangen solide und
harmonisierte Analyseinstrumente. Solide, weil jeder Fehler zu
Verlusten für den Produzenten und zu einem Schwund des
Verbrauchervertrauens führen würde. Die Harmonisierung ist von
zentraler Bedeutung, weil europaweit durchgeführte Kontrollen an
ähnlichen Materialien zu gleichen Ergebnissen führen müssen.
Daher wurde in den Kontroll-Laboratorien EU-weit über
Möglichkeiten der Zusammenarbeit diskutiert. Unter Koordinierung
der Gemeinsamen Forschungsstelle führten die Laboratorien eine
Bestandsaufnahme aller technischen Schwierigkeiten durch, die es
zu überwinden gilt, um den Erwartungen von Verbrauchern und
Biotechnologieproduzenten im Hinblick auf ein transparentes und
wasserdichtes Kontrollsystem gerecht zu werden.
Tätigkeiten in Europa und über Europas Grenzen hinaus
Heute stehen über 45 Kontroll-Laboratorien in der EU bereit, um
in einem europäischen Netz von GVO-Laboratorien
zusammenzuarbeiten und harmonisierte und effiziente Methoden für
Probenahme auszuarbeiten, zuverlässige Verfahren für Erkennung,
Bestimmung und Quantifizierung von GVO zu entwickeln und
Referenzmaterialien zu produzieren.
Da die GVO-Überwachung jedoch nicht allein Sache von
Kontroll-Laboratorien in der Europäischen Union ist, fordert das
Netz künftige Mitgliedstaaten der EU auf, sich an Arbeitsgruppen
zu beteiligen. Es arbeitet ferner mit allen internationalen
Handelspartnern der EU zusammen. Nur wenn alle Interessengruppen
weltweit zusammenarbeiten, kann ein System entstehen, das es der
Biotechnologie-Industrie ermöglicht, Nahrungspflanzen mit
höheren Erträgen und Lebensmittel mit höherem Nährwert zu
entwickeln und das Wohlbefinden der Verbraucher zu
gewährleisten.
Weitere Informationen sind unter folgenden Adressen verfügbar:
http://engl.jrc.it/
http://www.jrc.cec.eu.int/
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