Commentaires sur les comptes consolidés au 31/12/2001
L’exercice social de Vilmorin Clause & Cie commence le 1er
juillet et se termine le 30 juin. Le résultat d’exploitation
consolidé du premier semestre est traditionnellement négatif,
traduisant les caractéristiques et la saisonnalité des
activités: en moyenne, à fin décembre, seul un tiers des ventes
annuelles est réalisé alors que six mois de charges sont déjà
engagés.
Au cours du premier semestre de l’exercice 2001/2002, les
principales variations de périmètre concernent la prise de
contrôle de la société néerlandaise Van den Berg, consolidée par
intégration globale, ainsi que la cession de la société
française Elidia.
Le chiffre d’affaires consolidé s’établit au 31 décembre 2001
à 153,2 millions d’euros en progression de 4,4 % par rapport au
même semestre de l’exercice précédent. A périmètre et devises
constants, l’évolution de chiffre d’affaires est de 5,8 %.
Le chiffre d’affaires de la Branche Grand Public est de 68,9
millions d’euros et enregistre une progression de 18,9 % par
rapport au premier semestre de l’exercice précédent; à périmètre
et taux de change constants, cette évolution s’ établit à 13,8
%.
Elle traduit, d’une part, le bon déroulement de la campagne
commerciale de bulbes à fleurs d’automne, constaté dès le
premier trimestre et témoigne, d’autre part, d’une progression
soutenue de l’activité et de prises de parts de marché,
notamment aux Etats-Unis et en France.
La Branche Professionnelle réalise un chiffre d’affaires
semestriel de 82,9 millions d’euros, en retrait de 5,4 % par
rapport à l’année précédente ; à périmètre et taux de change
constants, le niveau global d’activité reste stable en
comparaison à l’exercice dernier.
Ce semestre est marqué par la poursuite d’évolutions
contrastées selon les zones géographiques. Ainsi l’ ensemble des
sociétés européennes consolident leurs bonnes performances et
enregistrent une progression globale moyenne de 7 %. En
revanche, tant Kyowa pour le marché japonais que Harris Moran
pour le continent nord-américain continuent d’affronter des
conditions de marché tendues qui affectent significativement
leur niveau d’activité et les contraignent à la mise en oeuvre
de mesures d’économies.
Après prise en compte des destructions de stocks couvertes
par des provisions, la marge commerciale s’élève à 66,9 % du
chiffre d’affaires au 31 décembre 2001, contre 66,1 % l’année
précédente. Cette progression de 0,8 point démontre le caractère
sain de la structure et de la croissance de l’ensemble des
activités.
Déduction faite de la participation des salariés, le résultat
d’exploitation s’établit à -14,4 millions d’euros contre –15,9
millions d’euros l’année précédente.
Le résultat financier s’élève à –3,6 millions d’euros contre
–2,6 millions d’euros au 31 décembre 2000. Il enregistre
notamment la perte financière liée à la crise monétaire
argentine.
Le résultat exceptionnel se traduit par une charge nette de
0,4 millions d’euros, comparable à l’année précédente, et
enregistre en profit la cession de la participation dans Elidi
a.